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En l’espace de 24 heures, plus de 25.000 citoyens inquiets pour le climat ont signé une lettre adressée au Roi Philippe. Greenpeace a pris l’initiative de cette lettre car cette semaine, le gouvernement a, une nouvelle fois, montré qu’il ne maîtrise pas le défi que représente le réchauffement climatique et qu’il ne réalise pas non plus l’urgence de la situation.

Toutes les quatre secondes, une nouvelle personne signe la lettre au Roi.
“Ce succès montre que les citoyens sont particulièrement inquiets par rapport à la problématique du climat. Le 2 décembre dernier, 75.000 citoyens ont inondé les rues bruxelloises et hier, 500 enfants ont remis des lettres au parlement. Ils exigent plus d’ambition climatique, mais nos dirigeants politiques restent sourds à ce signal”,
déclare Juliette Boulet, porte-parole de Greenpeace. “Bien sûr, nous savons que le Roi ne peut résoudre à lui seul le problème du climat mais nous lui demandons d’adresser un message clair aux politiciens : le climat n’attend plus.”

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au moyen de laquelle Greenpeace a lancé la lettre au Roi

Dans les prochains mois, des décisions cruciales doivent être prises pour que le climat reste viable pour nos enfants. “Nous sommes choqués de voir notre gouvernement se déchirer alors que le Sommet pour le climat bat son plein. Notre pays devrait, comme le font les Pays-Bas, exiger plus d’ambition climatique. C’est le contraire qui se passe. Les mouvements citoyens comme la marche pour le climat et les gilets jaunes montrent qu’il y a du pain sur la planche. Il est temps d’enfin élaborer une politique climatique ambitieuse et juste sur le plan social. Une politique qui veillera à ce que les options les plus respectueuses du climat soient également celles qui permettent une transition pour toutes et tous”, déclare Juliette Boulet.

La liste des choses à faire par le politique est longue, selon l’organisation environnementale. Certains chantiers qui doivent démarrer dès maintenant sont notamment :

- Faire en sorte que les objectifs climatiques européens soient en ligne avec un scénario
de 1,5°C (ce qui implique la décarbonisation totale au sein de l’UE d’ici 2040);
- Transposer le point ci-dessus dans un plan intégré Climat-Energie national d’ici fin
2018, et élaborer une loi climatique qui respecte l’Accord de Paris et qui impose à tous les secteurs (agriculture, énergie, transport…) des objectifs permettant d’y contribuer;
- Développer rapidement une seconde zone pour l’éolien offshore (et le raccorder au
réseau) et stimuler les investissements collectifs dans les panneaux solaires;
- Développer un pacte national de Mobilité qui, en 2028 au plus tard, mette un terme
à la vente de voitures diesel et essence, et qui définit les grandes lignes pour des transports en commun meilleurs et plus ponctuels, conçus pour répondre aux besoins des voyageurs.