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Protéger et restaurer les forêts et repenser urgemment la production et la consommation alimentaire un niveau mondial sont les principales solutions à l'escalade de la crise foncière et climatique, selon un rapport des Nations Unies qui fait autorité.

Le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) révèle que, depuis la révolution industrielle, la température au-dessus de la surface terrestre a déjà augmenté de 1,53°C, tandis que la hausse globale des températures (qui tient également compte de l’air au-dessus des océans) est de 0,87°C. L'augmentation de la température des terres menace la sécurité alimentaire et entraîne la désertification et la dégradation des sols.

"La nature et notre biodiversité sont soumises à de fortes pressions. En Belgique, avec les vagues de chaleur et les sécheresses des derniers étés, les agriculteurs sont les premières victimes de la crise climatique”, explique Matteo De Vos, expert en agriculture et élevage chez Greenpeace Belgique. “Pour sauver le climat et produire assez de nourriture, il est urgent d’agir. À la lumière de ce rapport du GIEC, les gouvernements belges doivent accroître leur ambition climatique.

Le rapport du GIEC met en garde contre le fait que plus d'un quart des terres subissent une "dégradation d’origine humaine". Mais les scientifiques voient aussi des solutions. La lutte contre le changement climatique doit inclure la protection des forêts et des écosystèmes naturels, ainsi que la réduction de la production et de la consommation de viande. Chez nous, un nombre grandissant d’éleveurs ont fait le choix du bio ou de l’autonomie fourragère, ce qui est encourageant et doit être soutenu. Mais la dépendance forte au soja (un moteur de déforestation émettrice de gaz à effet de serre) des élevages de porcs et de volailles, reste un problème sérieux.

"Le défi est de taille, mais les solutions existent. Nous pouvons libérer et restaurer des terres dans le monde entier, des terres actuellement utilisées pour l'élevage industriel du bétail, en optant pour une agriculture écologique. Cela signifie manger moins de viande, mais de meilleure qualité. En outre, l'agriculture écologique aide à stocker le carbone dans le sol et à augmenter la biodiversité ", explique Matteo De Vos.

“Un régime alimentaire contenant beaucoup moins de viande et de produits laitiers est la clé d’un système alimentaire adapté à notre santé et à celle de notre planète", conclut Matteo De Vos. Plus d'info dans notre mediabriefing (en anglais)

Le rapport du GIEC fait également les constats suivants:

  • 23 % des émissions de gaz à effet de serre issues des activités humaines proviennent de la déforestation, des incendies de forêt et de l'agriculture, mais en même temps, les sols et la nature peuvent agir comme de puissants puits de carbone pour aider à atténuer les pires conséquences du changement climatique.
  • Les émissions de l’ensemble de notre système alimentaire sont responsables de 37% des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’origine humaine.
  • La consommation de viande a plus que doublé au cours des 60 dernières années, les terres étant converties en terres agricoles à un rythme sans précédent.
  • Environ 2 milliards d'adultes sont en surpoids ou obèses, mais 821 millions de personnes sont encore sous-alimentées, ce qui souligne la nécessité de réformer le système alimentaire mondial.