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Il était une fois… Des habitants mécontents. Progressivement, ces derniers se sont organisés en comités de quartier, puis en fédération de ces comités, pour contester l’évolution de leur ville : Bruxelles.


Bruxelles, une ville agréable, depuis toujours malmenée, et littéralement saccagée durant la seconde moitié du vingtième siècle. Cette petite ville, à force de manipulations politiques, a voulu se faire encore plus grosse qu’une capitale, pour devenir capitale de l’Europe. Elle a alors dû accueillir un nombre invraisemblable d’institutions aux noms barbares, hébergées dans des bâtiments atroces, en totale opposition au bien-être et au calme désirés par ses habitants. Face à cette évolution chaotique, mécontents, ils se sont également organisés pour créer un organe de presse associative, tenu par les mains du lecteur en ce moment précis : Bruxelles en mouvements. « BEM », pour les intimes.

Que les lecteurs déjà familiers du concept nous pardonnent, mais l’anniversaire de ce journal nous incite à retourner aux fondamentaux. À tel point destructrices, les évolutions de la ville ont imposé un néologisme urbanistique : la Bruxellisation.

Une célèbre encyclopédie en ligne la définit comme suit : « terme utilisé par les urbanistes pour désigner les bouleversements urbanistiques d’une ville livrée aux promoteurs au détriment du cadre de vie de ses habitants, sous couvert d’une “modernisation” nécessaire. Ce phénomène doit son nom à la ville de Bruxelles où il fut particulièrement sensible dans les années 1960 et 1970, alors que la ville était livrée aux rêves de cité du futur de promoteurs incontrôlés. » Si vous êtes Bruxellois, vous savez que c’est particulièrement bien vu.

« Bruxelles en mouvements », ses idées et ses combats, représentent exactement l’inverse ! Le journal de l’« A-bruxellisation ».

Depuis deux décennies, « Bruxelles en mouvements » rend compte des combats à l’œuvre dans notre ville. Des combats pour défendre le droit à vivre dans un environnement sain, une notion à considérer dans son sens le plus large : l’environnement urbain, bien sûr, mais aussi social, humain, économique, politique, écologique, ou encore culturel. Les matières à traiter, analyser, décortiquer, ne manquent hélas pas… Si tout allait bien à Bruxelles, ça se saurait. Le lecteur fidèle connaît la situation, et l’acte de relire d’une traite toute la collection de BEM et de ses prédécesseurs livrerait une Histoire précise de cette ville et de son développement, durant des décennies.

Pas de doute, à l’ère digitale, sortir un journal régulièrement, imprimé sur du papier, transportable dans la poche ou dans le sac, cela reste un excellent moyen de diffuser des idées, des combats. Peut-être avez-vous trouvé votre exemplaire dans un café, sur un banc, ou dans le métro… Si vous êtes un nouveau lecteur avec ce numéro 300, vous devez savoir que Bruxelles en Mouvement est l’organe d’une association, la fédération « Inter-Environnement Bruxelles » – IEB pour les intimes –, mais c’est également bien plus… Il se veut ouvert et lisible par toutes et tous, intéressés par cette ville.

Un journal, bien entendu, n’est rien sans lecteurs. Depuis quelques années, une politique élargie de distribution s’est développée, armant quelques vaillants cyclistes de centaines d’exemplaires à déposer dans les lieux culturels, ou certains commerces de la ville. Au hasard de déambulations bruxelloises, il est donc possible de tomber par hasard sur un exemplaire du nouveau BEM. Ô surprise, on peut alors se lancer dans sa lecture, au hasard de l’attente d’un ami, ou du retard d’un tram…

Cependant, pour que ce journal tiennent toutes ses promesses, il lui est important de disposer d’un lectorat de base, le plus fidèle, oui : les abonnés. Si ce journal vous plaît, si suivre l’actualité de l’évolution de cette ville vous branche vraiment, abonnez-vous ! Et celui que vous trouverez au hasard de vos déambulations bruxelloises, une fois le tram arrivé, offrez-le, ou reposez-le dans le présentoir ou sur la table où vous l’avez trouvé, il fera sans doute un futur heureux et, à terme… un nouvel abonné !
Il était trois cents fois… Bruxelles en mouvements.

Source: http://www.ieb.be/Le-journal-de-l-A-bruxellisation