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Bruxelles, le 12 décembre 2019 – A l’aube de ce sommet sur le climat, des dizaines de militants venus de différents pays d’Europe attirent l’attention sur l’importance de traiter l’urgence climatique au sein de la politique européenne. L’action intervient au lendemain de la publication du Green Deal européen qui est ambitieux mais qui ne va pas suffisamment loin. Par cette action, Greenpeace fait passer un message clair : notre maison est en feu ! Il est urgent de prendre les mesures décisives en matière de politique climatique.

Les 62 militants - venus d'Allemagne, de France, du Royaume-Uni, de Belgique, de Slovaquie et de Suisse - ont couvert le bâtiment du Conseil européen de bannières géantes affichant des flammes rouges et jaunes. Cette image de brasier virtuel, sur fond de sirène et de fumée, envoie des signaux de détresse : « Urgence climatique » et « Retardateurs climatiques à l’intérieur »

“Notre maison est en feu et nos politiciens ne font rien pour éteindre l'incendie”, déclare Juliette Boulet de Greenpeace Belgique. “Les chefs d'État et de gouvernement réunis aujourd'hui à Bruxelles discuteront des objectifs climatiques pour 2050. Mais d'ici là, ils auront quitté leur siège depuis longtemps. Nous ne pouvons pas les laisser s'en tirer avec ce genre de vague promesse pour un avenir lointain.”

Feu Bruxelles
Plus de photos et vidéos de l’action disponibles
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Selon l'accord de Paris sur le climat, les gouvernements doivent soumettre leur plan climat 2030 d'ici la fin de l'année prochaine. Par ces plans, les gouvernements doivent s’engager à ne pas dépasser le réchauffement climatique de maximum 2°C, et de préférence à 1,5°C. Cependant, un récent rapport montre que les promesses de l'UE actuellement sur la table ne sont pas à la hauteur, car elles entraîneront une réchauffement d’au moins 3°C.
Greenpeace appelle l'UE à réduire ses émissions d'au moins 65% d'ici 2030. “Ce qui compte, ce sont les mesures que les décideurs européens prennent aujourd’hui pour s’aligner d’ici 2030 sur ce que nous disent les scientifiques. Concrètement, cela veut dire : mettre fin à la position dominante des sociétés pétrolières, charbonnières et gazières et investir dans des transports respectueux du climat. Mais cela veut dire également, protéger nos forêts et nos océans contre, entre autres, la déforestation, la pollution chimique, l'essor de l'élevage industriel et la surpêche”, selon Juliette Boulet.

Position honteuse de la Belgique

Dans le ranking climatique international présenté hier lors du Sommet à Madrid, la Belgique arrive cette année à la 35ème place. C’est honteux. Notre pays se trouve loin derrière la moyenne européenne et même derrière des pays comme la Chine ou l’Inde.

“Nous figurons parmi les plus mauvais élèves de la classe européenne. Cela fait mal, pour un pays fondateur de l’UE, avec aujourd’hui son ancien Premier Ministre à la tête du Conseil européen. Si la Wallonie et Bruxelles ont pris des engagements à la hausse pour se rapprocher des ambitions de Paris (Ndlr: -55% pour la Wallonie et -40% pour Bruxelles) nous attendons encore des actes concrets qui nous installent effectivement dans cette trajectoire. Quant à la Flandre, la publication récente de sa contribution manque totalement d’ambition. Il est dès lors essentiel que le fédéral présente avant le 31 décembre un plan climat intégré”, conclut Juliette Boulet.

Note:
[1] Plus d'informations sur le contexte politique et le calendrier peuvent être trouvées dans ce point de presse
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