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La manifestation d’extrême droite de ce dimanche 16 décembre résulte de l’instrumentalisation du Pacte migratoire et d’une campagne de désinformation savamment orchestrée par la N-VA et le Vlaams Belang. Ce Pacte migratoire, adopté par la Belgique et de nombreux Etats lors de la conférence de Marrakech les 10 et 11 décembre, édicte des principes qui n’engagent à rien juridiquement, mais qui permettent de fixer un cadre multilatéral pour des migrations ordonnées, sûres et régulières. Quelles sont les perspectives de l’après-Marrakech ?

« Mon pays sera du bon côté de l’histoire » a déclaré Charles Michel, se tenant « debout » devant les participants célébrant le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » le 10 décembre 2018 à Marrakech, au Maroc. Il est vrai que, vu le contexte national-populiste et l’opposition de la N-VA au Pacte, basée sur un argumentaire fallacieux, le choix ferme de soutenir le Pacte migratoire par le Premier ministre est devenu un acte politique fort que certains iront jusqu’à qualifier de « courageux ».

Après la tenue du 4 au 7 décembre du Global Forum Migrations and Development (GFMD) et d’un week-end de conférences à Marrakech, les lundi 10 et mardi 11 décembre étaient consacrés à la validation et à la célébration du Pacte par les États et instances onusiennes. Après une première plénière réunissant notamment le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres, le chef du gouvernement du Maroc Saadeddine Othmani et une jeune représentante de la « communauté des migrants », Chery Perera [1], les différents Etats désireux d’adopter le Pacte ont pris la parole à la tribune des Nations Unies. Le « Pacte de Marrakech » sera adopté formellement le 19 décembre 2018 à New York au siège des Nations Unies.

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