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L’UE et la démocratie
Dans un premier chapitre, le document examine le degré de démocratie à l’échelon européen. L’Union européenne (UE) s’est construite à l’initiative des gouvernements des Etats Membres, sans implication directe de la population. L’exception est l’organisation de référendums en France et aux Pays-Bas en 2005 concernant la ratification d’une Constitution pour l’UE. Le Parlement européen n’a pas les pouvoirs communément détenus par les parlements nationaux. Trop souvent les politiciens nationaux invoquent l’Europe pour justifier les mesures impopulaires. Les citoyens ne sont pas suffisamment conscients de l’impact de la gouvernance européenne sur leur quotidien, ce qui nuit au sentiment d’appartenance à une communauté unie.
Le déficit démocratique s’est manifesté par une désaffection des citoyens pour les élections européennes, en particulier chez les jeunes. Aux élections européennes de 2014, l’absentéisme moyen des jeunes de 16 à 24 ans, était de 72%.
Les institutions européennes ont pris diverses mesures pour remédier à ces problèmes. Les programmes Erasmus et Europe for Citizens ont accéléré le brassage entre européens, et le sentiment d’appartenir à une communauté. Un certain nombre d’instruments permettent aux organisations citoyennes d’intervenir dans le débat politique. Les Initiatives Citoyennes Européennes (ICE) permettent de mettre une proposition à l’agenda européen moyennement une pétition d’ampleur suffisante. Les Agoras du Parlement européen sont des assemblées ad hoc pour débattre et émettre un avis de la société civile sur un sujet brûlant. Dans le cadre d’une réflexion sur l’avenir de l’UE, la Commission européenne avait prévu de démarrer en mai 2020, une vaste opération pour impliquer la société civile : la Conférence sur l’avenir de l’Europe.

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