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Le modèle d'avion de chasse en un coup d'œil

La Suisse votera le 27 septembre sur l'acquisition de nouveaux avions de combat. Le Conseil fédéral veut y consacrer six milliards de francs suisses (env. 5,7 milliards €) du budget ordinaire.
Le groupe pour une Suisse sans armée (GSoA) et le SP ont appelé au référendum.

Parallèlement au processus politique, l'autorité chargée des achats évalue quatre types d'avions de combat modernes. Ceux-ci incluent deux modèles américains et deux modèles européens. Le F.35 du constructeur américain Lockheed-Martin appartient à la dernière génération d'avions de combat, il peut voler sans être détecté par certains radars. Le Boeing «Super Hornet», un développement ultérieur du F / A-18, vient également des États-Unis. La société française Dassault propose le chasseur Rafale. L'Eurofighter "Typhoon" d'Airbus est un projet de partenariat européen. Il est proposé à la Suisse par l'Allemagne.
La décision de type ne sera prise qu'après le référendum du 27 septembre. Le Conseil fédéral souhaitait à l'origine voter le renouvellement de l'ensemble des fonds de défense aérienne sous le titre «Air 2030»: la première version de la décision de planification prévoyait un total de 8 milliards de francs suisses à réserver aux nouveaux avions de combat et à la défense aérienne au sol (Bodluv).
Le Parlement a finalement délié le paquet. Dans la décision de planification, il a réservé 6 milliards pour l'avion de combat. Il a également confirmé l'intention du Conseil fédéral d'exiger seulement 60% des opérations de compensation des fournisseurs étrangers. Le fabricant qui l’emporte , doit compenser cette part par des commandes aux entreprises suisses. Le Conseil des États voulait à l'origine des compensations à 100%. Ce pourcentage fut exigé par une lettre des gouvernements cantonaux de Suisse romande.
Le Groupe pour une Suisse sans armée (GSoA) a organisé le référendum avec le PS, les Verts et d'autres organisateurs.
Malgré le corona-virus, les opposants à l'avion de combat ont recueilli 90 000 signatures, dont seulement environ 65 800 ont été authentifiées. De cette façon, ils ont obtenu la votation du 27 septembre à propos du nouvel avion de combat.


POUR INFO

Relations de l’Otan avec la Suisse (Site officiel OTAN - Mis à jour le: 18 Oct. 2018 )
L’OTAN et la Suisse collaborent activement dans plusieurs domaines importants, notamment la mise en place et la maintenance des capacités devant permettre aux forces armées suisses de travailler avec celles des pays de l'OTAN et celles d'autres pays partenaires dans le cadre d'opérations multinationales de soutien de la paix.

· La coopération de la Suisse avec l'OTAN s'exerce dans le respect de la politique de neutralité militaire que la Confédération applique de longue date, et elle est axée, pour ce qui est de ses aspects pratiques, sur des domaines en adéquation avec des objectifs communs. L'OTAN respecte pleinement la neutralité de la Suisse.
· La Suisse est partenaire de l’OTAN depuis de nombreuses années, et un partenaire très apprécié. La coopération bilatérale entre le pays et l’Organisation a commencé quand la Suisse a adhéré au Partenariat pour la paix (PPP), en 1996, et qu'elle est devenue membre du Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA), en 1997.
· L'OTAN et la Suisse détaillent les domaines de leur coopération dans le programme individuel de partenariat et de coopération (IPCP) de la Suisse.
· La législation du pays exclut toute participation à des opérations de combat visant l’imposition de la paix, et les unités de l'armée suisse ne peuvent prendre part qu’à des opérations qui sont conduites en vertu d’un mandat de l’ONU ou de l'OSCE. Le pays ne disposant pas d'unités militaires permanentes, aucune unité ne peut, en tant que telle, être désignée pour participer à de telles opérations. Les personnels affectés à une mission sont choisis en fonction de cette mission et sont tous volontaires.
· La Suisse apporte un soutien aux opérations dirigées par l'OTAN dans les Balkans, où elle contribue à la Force pour le Kosovo (KFOR). Elle a en outre soutenu l'opération en Afghanistan de 2004 à 2007.
· La Suisse partage son savoir-faire avec l’OTAN en proposant des activités de formation et d'entraînement aux Alliés ainsi qu’à d'autres partenaires. Au nombre de ses spécialités figurent les missions humanitaires, le droit international humanitaire, les droits de l’homme, la coopération civilo-militaire, l'entraînement à la recherche et au sauvetage, la politique de sécurité, la maîtrise des armements et le désarmement, ainsi que la transparence et le contrôle démocratique des forces armées.
Neue Zürcher Zeitung, Georg Häsler Sansano, Berne, 2.9.2020

Principaux domaines de coopération
La coopération entre la Suisse et l'OTAN s’exerce au bénéfice des deux parties dans les domaines énumérés ci-après.
Renforcement des capacités et de l’interopérabilité

  • La Suisse participe au processus de planification et d'examen (PARP) du PPP, dans le cadre duquel sont fixés des objectifs de renforcement de l'interopérabilité et des objectifs de développement des capacités susceptibles d'être mises à la disposition de l'OTAN pour des activités de formation, des exercices ou des opérations multinationales de gestion de crise ou de soutien de la paix.
  • La Suisse s'investit fortement dans l'exécution du plan d'action du Partenariat pour l'établissement d'institutions de défense (PAP-DIB), et ce depuis la mise en place de ce plan. Le PAP-DIB a pour objet de renforcer les capacités et d'agir contre la corruption dans le secteur de la défense d'autres pays partenaires, notamment au travers du programme pour le développement de l'intégrité (BI) et du programme de renforcement de la formation « défense » (DEEP).
  • La Suisse contribue généreusement à plusieurs fonds d’affectation spéciale de l’OTAN ; elle soutient ainsi des projets axés sur la gestion de stocks de munitions, la destruction sécurisée de mines, d’armes et de munitions, et la réinsertion professionnelle des militaires dégagés des cadres.
  • La Suisse met à disposition plusieurs centres d'entraînement – notamment le Centre de compétence pour les engagements de l'armée à l’étranger (SWISSINT) – et un certain nombre de centres de formation civils pour des activités organisées dans le cadre du PPP.
  • La Suisse s’attache à promouvoir l’application du droit des conflits armés et du droit humanitaire. Elle joue un rôle de premier plan en faveur de l'adoption de normes internationales réglementant les activités des sociétés de sécurité privées.

Soutien aux opérations et missions dirigées par l'OTAN

  • Fin 1995, lors des crises en Bosnie-Herzégovine et au Kosovo, la Suisse a ouvert son espace aérien ainsi que ses réseaux ferroviaire et routier à la Force de mise en œuvre (IFOR), dirigée par l'OTAN, qui était chargée de l'application des aspects militaires de l'Accord de paix de Dayton.
  • La première participation de la Suisse à une opération de soutien de la paix dirigée par l'OTAN remonte à 1999, quand le gouvernement suisse a décidé de contribuer à la KFOR. Plusieurs centaines de militaires suisses servent dans la force opérationnelle multinationale Sud, qui fait partie de la KFOR. Par ailleurs, le pays apporte une contribution importante au développement du Kosovo, au travers de programmes bilatéraux ou multilatéraux.
  • De février 2004 à février 2007, quelques officiers d’état-major suisses ont été affectés à la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) en Afghanistan. Au sein de l’équipe de reconstruction provinciale (PRT) de Kunduz, dirigée par l’Allemagne, ils ont apporté aide et expertise pour l'établissement de contacts avec les chefs locaux.

Autres domaines de coopération