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MANIFESTATION EUROPEENNE "NOTRE SANTE N'EST PAS A VENDRE" – Bruxelles le 2 avril

Dans le cadre des actions européennes pour la Journée mondiale de la santé (7 avril) et les élections européennes (26 mai), le réseau européen contre la commercialisation et la privatisation de la santé et de la protection sociale organise une journée européenne d'action à Bruxelles le mardi 2 avril avec une manifestation, des animations suivi d'une conférence au Parlement européen.

RDV mardi 2 avril
► Manifestation à 10h30, Place de la Liberté, Bruxelles
Avec un arrêt chez Maggie De Block
► Rassemblement avec animations à 12h, Place de Luxembourg, Bruxelles
► Suivi d'une conférence au Parlement européen, de 14h à 16h30 (inscription bientôt disponible ici)

Prenez-en note dans votre agenda et faites passer le message !

Ces actions s'inscrivent dans le cadre de la semaine européenne d'action contre la commercialisation et la privatisation de la santé et de la protection sociale du 1er au 7 avril.

Plus d'info sur http://europe-health-network.net

A travers diverses politiques et mesures les institutions européennes poussent les gouvernements nationaux à réduire les dépenses publiques, notamment en matière de protection sociale (pension, chômage, mais aussi santé), de services publics/collectifs (enseignement, accueil de l’enfance, des personnes handicapées, des personnes âgées, transport, …) ou même d’infrastructures, et d'autre part à réduire les cotisations sociales considérées comme un handicap concurrentiel.

Les traités de libre-échange et d'investissement de l'UE avec d’autres États dans le monde ainsi la imposent la libéralisation des services. Ces traités permettent à la fois de garantir des investissements commerciaux dans les segments rentables des services de santé et de protéger les monopoles, comme dans l'industrie pharmaceutique.

Quand le public se retire c’est le secteur privé à but lucratif qui se développe, ouvrant la porte à une médecine à deux vitesses. Les infrastructures et assurances commerciales sélectionnent les publics solvables et les prestations les plus rentables, laissant au secteur public ou non lucratif les prestations « déficitaires ». Par ailleurs, nous savons qu'un système de soins de santé commercialisé avec un secteur public faible réduit l'accessibilité (délais, out of pocket qui augmente, distance à parcourir,...) et coûte également plus cher ! Les dépenses de santé sont plus élevées dans un système commercial comme aux États-Unis où 16,4% du PIB est consacré aux soins, contrairement à un système encore largement public et/ou non marchand comme en France (10,9% du PIB), en Belgique (10,2% du PIB), Espagne (8,9% du PIB) ou en Italie (8,8% du PIB) (Source : statistiques de 2013 de l'OCDE sur la santé, publiée en 2015).

Engageons nous à défendre et généraliser un système de santé et une protection sociale qui assurent à l’ensemble de la population des services accessibles, fiables, de qualité et non commerciaux par un financement suffisant et solidaire, vers une Europe réellement sociale !

RDV le mardi 2 avril !