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Googleeye.2e16d0ba.fill 970x485 c100Y a-t-il un choix numérique ? « Pour retrouver de l'humain », faut-il nécessairement « débrancher les machines » ? Faut-il dés-informatiser le monde et jusqu’où ?

  • Dialogue entre Nicolas Alep (informaticien, membre de Technologos, co-auteur de « Contre l’alternumérisme », Éditions La Lenteur) et Jean-Luc Manise (journaliste, Abelli, CESEP)
  • Modérateur : Maxime Verbesselt (ACMJ)

Devant la numérisation galopante de notre société, nous nous rassemblons depuis bientôt six ans pour nous interroger : comment rester critique face au numérique et le rendre plus humain ? Aujourd’hui, nous constatons que les différentes pistes explorées nous poussent à poser la question : « Un numérique critique et humain est-il possible, ou même souhaitable ? »

En effet, nous observons sur tous les fronts de la critique de la société numérique que les militants, en permanence sur la défensive, vont à reculons face au bulldozer du capitalisme technologique triomphant. Pire : il semblerait que les luttes ne puissent se tenir que dans les marges et que nous ne puissions plus tenir de territoire de la vie qui ne se retrouve envahi par le numérique. Ce ne serait donc pas les outils qu’il nous faut nous réapproprier, mais bien nos modes d’existence, nos façons de faire société, face à une informatisation que l’on nous présente comme inéluctable.

Présentation des intervenants :

Pour Nicolas Alep et sa co-autrice Julia Laïnae, respectivement membres de Technologos et des Décâblés, les alternuméristes sont les altermondialistes de la dernière décennie écoulée, appelant de leurs vœux une numérisation mondiale heureuse, conviviale, juste et équitable, au service de toutes et de tous. Qu’ils soient cyberminimalistes, partisans de l’inclusivité numérique ou de l’opendata, ils refuseraient de voir qu’Internet et l’informatique ne sont pas des instruments formidables, à encadrer, réguler ou corriger, mais bien une machine à aliéner et à générer du profit en soi.

Les libristes sont la figure la plus populaire de l'alternumérisme. Leur action vise à assurer la promotion d'outils numériques répondant, selon eux, aux enjeux liés au respect de valeurs démocratiques telles la maîtrise d’une identité numérique et le bénéfice citoyen de libertés numériques. Par delà, ils militent pour un numérique ouvert, tolérant et solidaire qui garantisse l'égalité de l'accès aux droits culturels, sociaux, environnementaux et économiques.

Jean-Luc Manise, journaliste indépendant et co-fondateur, au nom du CESEP, d'Abelli, l'association belge de promotion du logiciel libre, entamera un dialogue avec Nicolas Alep pour voir s’il est possible de trouver des ponts par dessus la ligne tracée entre alternuméristes et technocritiques radicaux.

Conférence en ligne et gratuite
Sur réservation !

À l'approche de l'événement, vous recevrez les étapes à suivre et le lien vers le webinair.

Organisation : PUNCH (Pour un numérique critique et humain : Culture & Démocratie, Gsara, ACMJ, La Concertation, La Maison du livre, Librex, PAC, PointCulture, cfs.EP, Cesep)

Crédit photo Gerd Altmann Pixabay

Où et quand
le 11/02 à 20h00 - en ligne

Source: https://www.pointculture.be/agenda/evenements/technocritique-alternumerique/