images/headerlefonline.jpg
Delen van artikels

IMG 0774-1200x480

Le vendredi 24 mars 2017, l'ASBL Agir pour la Paix était présente devant le Conseil des ministres ainsi que devant le cabinet du ministre de la Défense, S.Vandeput. Cette action directe avait pour objectif de marquer le dépit de l'association face à l'attitude de la Belgique qui a choisi de ne pas participer aux négociations d'un Traité d'interdiction des armes nucléaires à l'ONU.

 

Des militants de la campagne « Nuke-Free Zone » exige du gouvernement belge qu'il s'engage dans ce processus diplomatique afin de bannir les armes les plus puissantes de la planète. Les militants déployaient une banderole aux lettres de couleur verte radioactive avec un message clair : « #Nuclearban : It's time to act ! »

 

Pourquoi la Belgique doit-elle participer à ce processus ?

 

Il est du devoir des représentants de la Belgique de participer à l'élaboration du Traité. En effet, en plus de l'exigence morale de rendre illégale l'arme la plus destructive de la planète, c'est également l'opportunité de bâtir un instrument juridiquement contraignant afin d'interdire ces armes de destruction massive.
Cela renforcerait le traité de non-prolifération (TNP) qui permet à une minorité de posséder l'arme nucléaire tandis qu'il l'interdit à la majorité des États.
Ce traité représente également une opportunité d'augmenter le niveau de conscience de l'opinion publique sur les dangers humanitaires et environnementaux des armes nucléaires ainsi que l'occasion d'évoquer les risques réels d'une détonation nucléaire. Dans nos sociétés, le sentiment d'insécurité progresse alors que certains acquis sociaux régressent. Dès lors, il est de nos responsabilités de ne pas manquer l'écriture de cette étape fondamentale dans l'Histoire de l'humanité.

 

L'attitude schizophrénique de la Belgique

 

La Belgique a toujours officiellement prôné un monde sans armes nucléaires. Notamment, en 2015, Mr. Werner Bauwens déclarait : « La Belgique est convaincue que tous les efforts doivent être entrepris pour éliminer la guerre et le terrorisme nucléaires ». Tous les efforts donc, mais pas question de négocier un traité d'interdiction des armes nucléaires ! La Belgique aurait pourtant pu suivre l'exemple courageux de ses voisins les Pays-Bas qui sont les seuls membres de l'OTAN à avoir affiché une position différente des 27 autres membres de l'Alliance transatlantique. C'est à la suite d'une forte mobilisation des ONG's, d'une importante visibilité médiatique ainsi que du soutien du Parlement néerlandais, que le pays a décidé de s'abstenir lors du vote de la résolution L.41.

 

Bron: http://www.nuke-freezone.be/2017/03/24/nuclearban-its-time-to-act/