La plateforme Belfius est à nous s'est invitée au Belfius Brussels marathon, pour faire entendre ses revendications : non à la privatisation de la banque voulue par le gouvernement de Charles Michel, oui à une banque d'intérêt général.
« Si l'on veut vraiment Belfius au service du public, pas des profits privés. C'est à nous les citoyens de prendr' les choses en main » ont chanté les militants au passage des marathonien-ne-s, avec leur morceau "Les amoureux des banques publiques". En effet, la banque 100 % détenue par l'État, a été sauvée grâce à l'argent public. Aujourd'hui le gouvernement semble déterminer à privatiser la banque.
"C'est une action pour « faire entendre notre voix" explique une membre de la plateforme qui estime qu'il est temps que les citoyen-ne-s se sentent concernés par la question. « Le temps est compté » explique-t-elle. En effet le gouvernement a annoncé récemment vouloir privatiser la banque dès 2018.
En Belgique, les grandes banques sont semblables et davantage guidées par les logiques de profit que par l'intérêt général. Belfius constitue une réelle opportunité d'apporter aux citoyen-ne-s la possibilité d'avoir une banque qui réponde réellement à leurs besoins.
En effet, la plateforme tient à rappeler que client-e ou non, les citoyen-ne-s belges sont tous-tes concerné-e-s par la privatisation de la banque. La banque choisi les projets qu'elle financera (ou pas) elle a donc un impact concret sur notre société. Qu'elle finance un projet lié aux énergies fossiles ou à l'armement n'aura effectivement pas le même impact que si elle choisi d'investir dans la construction d'écoles et d'hôpitaux.
Belfius pourrait représenter une vraie alternative bancaire en Belgique.
La plateforme "Belfius est à nous" s'oppose à la privatisation de Belfius, et propose une banque publique sous contrôle citoyen pour orienter le crédit et construire une société qui nous convient, assurer un service public bancaire, contrôler les politiques d'investissement et enfin, sortir de la finance casino (spéculer sur la nourriture, ...).
La plateforme appelle les citoyen-ne-s à la rejoindre.