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Dans le cadre des élections fédérales et européennes de 2019, le RJF a élaboré un mémorandum et questionné les partis démocratiques francophones quant à leur position en matière de fiscalité au niveau national et au niveau international.
Voici une synthèse de leurs réponses. L’intégralité des réponses se trouvera bientôt sur le site « lesgrossesfortunes.be »

En résumé :

- Le MR défend son bilan gouvernemental, veut diminuer l’impôt sur le travail et verdir les comportements, rejette beaucoup de propositions-clés (notamment la taxation des plus-values), appuie une transparence mais limitée par la vie privée et refuse entre autres l’établissement d’un registre des patrimoines, renvoie souvent au niveau européen à situer dans le cadre d’une compétition fiscale accrue.

- Le PS s’oppose aux inégalités de traitement entre citoyens et entreprises, donc appuie toute une série de mesures en matière de progressivité, globalisation, plus-value, énergies fossiles et impôt sur la fortune. Au niveau européen, il souhaite plus de transparence, mais à limiter souvent aux administrations ; aussi plus de convergence et d’efficacité.

- Ecolo appuie particulièrement la globalisation des revenus et approfondit par diverses pistes environnementales et sociétales très précises (notamment la transformation de l’avantage fiscal sur les voitures de société) de nombreuses propositions tant au niveau national qu’européen.
- Le PTB appuie toutes les propositions du RJF, à l’exception de la construction d’une capacité fiscale dans le cadre de la réforme de la zone euro, et en précise certaines, en matière d’impôt sur la fortune, loyers, plus-values … Il défend particulièrement l’instauration d’unimpôt sur les patrimoines.

- Le CDH développe divers principes de base de la justice fiscale et un système dual pour les revenus plutôt que leur globalisation.Il appuie transparence, convergence et harmonisation fiscale au niveau européen mais avec les limites notamment de la vie privée. Il s’oppose à l’imposition des patrimoines, leur préfèrent une imposition des revenus issus des patrimoines.

- DéFI souhaite principalement une progressivité et globalisation des revenus réels à la « Hollandaise », compensant la suppression des voitures de société. Il refuse par contre l’établissement de différents registres à disposition de l’administration fiscale (des patrimoines, des actionnaires…), au nom de la protection de la vie privée ; et défend le système de la transaction pénale