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► JE SIGNE L'INITIATIVE CITOYENNE EUROPÉENNE (ICE)!

Les insectes pollinisateurs disparaissent à toute vitesse, exterminés par l'agriculture industrielle et ses pesticides hautement toxiques. Les scientifiques appellent à un bouleversement de notre système agricole, mais face aux pressions des lobbys agrochimiques les autorités sanitaires font la sourde oreille.

Rejoignez la mobilisation européenne lancée par des dizaines d'ONG réunies à travers l'Europe, pour obliger nos autorités sanitaires à agir et enrayer l'extinction des pollinisateurs !

JE SIGNE L'INITIATIVE CITOYENNE EUROPÉENNE (ICE)

C'est probablement le cataclysme le plus important depuis l'extinction des dinosaures, et pourtant : en ce moment même, dans l'indifférence quasi-générale, des millions d'insectes disparaissent de nos champs, nos parcs, nos vergers et jardins.

Partout dans le monde, les scientifiques tirent la sonnette d'alarme sur ce qu'ils qualifient de « sixième extinction de masse » (1), et sur les conséquences en cascade de la disparition incontrôlée de ces petits organismes sur l'ensemble de la chaîne alimentaire, menaçant la survie même de la plupart des plantes, des fruits, des légumes, et des petits et grands mammifères qui s'en nourrissent – humains compris.

Tous ces scientifiques s'accordent à dire que cette catastrophe est le résultat direct de décennies d'agriculture industrielle (2), et pointent en particulier la responsabilité des pesticides de synthèse, aux niveaux de toxicité sans cesse plus élevés.

Un bouleversement rapide de notre agriculture est la seule solution pour enrayer d'urgence ce déclin dramatique qui menace l'ensemble du vivant, mais sous la pression des grandes multinationales agro-industrielles et de leurs milliards d'intérêts, les autorités refusent d'agir.

C'est pourquoi nous faisons appel à vous de toute urgence, pour forcer ensemble les autorités européennes à prendre les mesures nécessaires avant qu'il ne soit trop tard…

… et que les conséquences pour la nature, nos paysages, mais surtout l'alimentation et la santé de la population, ne soient irréversibles…

Rejoignez le combat en cliquant ici :

JE SIGNE L'INITIATIVE CITOYENNE EUROPÉENNE (ICE)

Une étude menée en Allemagne a montré un déclin de près de 80% des espèces d’insectes volants en même pas 30 ans (3), et une recherche scientifique menée sur l'ensemble du globe alerte sur la disparition imminente de près de 40% des insectes dans le monde (4).

Selon l’UICN, l'Union internationale pour la conservation de la nature, 42 % des espèces d’invertébrés terrestres (papillons, abeilles, vers de terre, scarabées…) sont aujourd’hui menacées d’extinction (5).

C’est une extermination de masse d’une ampleur encore jamais vue, qui a lieu dans le plus grand silence, mais qui commence déjà à avoir des répercussions très inquiétantes sur l’ensemble des écosystèmes et de la chaîne alimentaire…

Déjà, les populations d’oiseaux qui se nourrissent des insectes, comme l’alouette des champs, ou qui vivent en environnement agricole comme le chardonneret, ont vu leurs populations chuter ces dernières années, et leur survie est gravement menacée.

En trente ans, l’Europe a ainsi perdu plus de 420 millions d’oiseaux, avec 90 % de diminution chez des espèces communes comme la perdrix rouge, le moineau ou l’étourneau (6)…

D’autres insectivores – amphibiens (grenouilles, crapauds,salamandres…), poissons, lézards, petits mammifères (hérissons, chauves-souris, musaraignes, taupes…) sont eux aussi impactés (7).

Un peu partout en France, en Europe et dans le monde, des voix s’élèvent pour demander une action globale, immédiate et de grande envergure, pour enrayer cet engrenage funeste qui met toutes les espèces vivantes en danger.

Mais en face, les intérêts financiers en jeu sont colossaux, et de nombreuses industries, agrochimie en tête, mettent en œuvre des moyens gigantesques pour camoufler les chiffres, fournir des interprétations frauduleuses à ce déclin, et minimiser ses conséquences, afin d’empêcher que le scandale et l’inquiétude n’éclatent vraiment auprès du grand public…

... et que la demande – légitime – des citoyens à sauvegarder leur environnement, et protéger leur santé et leur sécurité alimentaire, ne finisse par l’emporter sur leurs pressions répétées auprès des décideurs politiques, leurs chantages à la délocalisation et toutes leurs manœuvres de lobbying haut placé qui ne visent qu’à sécuriser leurs profits.

Les scientifiques nous préviennent, pourtant : « Nous ne disposons que d’une petite fenêtre pour agir, deux ou trois décennies au maximum ». (8)

Qu’adviendra-t-il lorsque toutes les espèces d’insectes si utiles pour l’agriculture…

... les vers de terre qui nettoient et aèrent les sols,

… les coléoptères décomposeurs qui broient les déchets végétaux,

… les abeilles, bourdons, syrphes, bombyles et papillons qui pollinisent sans relâche les cultures et assurent la reproduction de plus du tiers des plantes, fruits et légumes que nous consommons au quotidien,

… auront définitivement disparu ?

Comment nourrir la population lorsque les dégâts infligés pendant des décennies aux écosystèmes ne seront plus réparables ?

Les milliards de bénéfices accumulés par l’industrie agrochimique sembleront bien dérisoires face à nos champs désertifiés et nos assiettes vides…

Notre ONG POLLINIS s'est associée à des dizaines d'autres organisations partout en Europe pour mener ensemble ce combat salutaire pour notre avenir à tous.

Puisque les institutions européennes préfèrent choyer les profits des grands groupes agrochimiques plutôt que d'assurer la protection des pollinisateurs et autres insectes indispensables à l'agriculture, nous avons décidé de leur tordre le bras…

… et de les forcer, grâce à une gigantesque pression des citoyens à travers tout le continent, à prendre les mesures qui s'imposent pour stopper d'urgence l'extinction en cours des insectes sauvages, à savoir :

1/ Éliminer progressivement les pesticides de synthèse

2/ Restaurer la biodiversité et l'habitat des pollinisateurs

3/ Soutenir les agriculteurs dans leur transition vers une agriculture sans intrants chimiques de synthèse

Il ne s'agit pas d'une simple pétition, que les décideurs politiques pourraient balayer d'un revers de la main comme ils le font avec les causes qui les dérangent : cette fois, nous lançons une Initiative Citoyenne Européenne (ICE). Cela signifie que si nous arrivons à rallier plus d'un million de citoyens à travers l'Europe à notre combat, la Commission européenne sera OBLIGÉE d'agir (9).

Plus de 150 000 citoyens ont déjà ajouté leur signature à cette ICE, et je vous sollicite aujourd'hui pour vous demander de prendre quelques minutes pour ajouter la vôtre.

Chaque signature supplémentaire nous rapproche du but, et donne de la légitimité aux démarches de notre collectif d'ONG auprès des décideurs.

La procédure pour signer est un peu longue, mais combien de pollinisateurs seront épargnés si cette démarche aboutit, et que nous arrivons, tous ensemble, à renverser le modèle agricole pour débarrasser nos champs des produits chimiques les plus toxiques qui ravagent les insectes indispensables aux cultures ?

JE SIGNE L'INITIATIVE CITOYENNE EUROPÉENNE (ICE)

Depuis la nuit des temps, ces milliards de petits individus volants ou rampants assurent la reproduction, la protection et la persistance de l’intégralité des végétaux qui poussent sur terre.

Depuis que l’Humain a découvert l’agriculture il y a plus de 10 000 ans, il bénéficie de ces services écosystémiques rendus gratuitement par les insectes auxiliaires, pour polliniser les cultures, maintenir des sols arables ou réguler les populations de ravageurs dont ils sont souvent des prédateurs naturels.

La pollinisation est l’un des services les plus indispensables rendus par la nature, et qui ne peut à l’heure actuelle pas être remplacé.

Les abeilles domestiques, mais également des milliers d’espèces d’abeilles sauvages, de bourdons, de papillons, de bombyles et de syrphes, travaillent sans relâche dans nos champs et nos vergers pour assurer la reproduction de plus de 80 % des fruits, légumes et plantes de la planète, dont ceux qui nous nourrissent.

La quantité, mais surtout la diversité des pollinisateurs présents, permet des récoltes plus abondantes, et de meilleure qualité. De récentes études menées sur les framboises, les courges, les pommiers, ou encore les tournesols ont toutes montré que plus le nombre d’espèces de pollinisateurs sauvages était important, plus la pollinisation était efficace et les rendements meilleurs pour les agriculteurs (10).

Malheureusement, ces petits insectes indispensables sont en train de disparaître à toute vitesse, premières victimes de masse de l’agriculture industrielle.

En transformant des millions d’hectares de champs diversifiés, de prairies, de friches et de haies, en vastes étendues de monoculture, cette pratique a petit à petit fait disparaître l’habitat naturel des insectes sauvages.

Un tiers des surfaces en prairie, habitat de nombreux butineurs, a disparu depuis 1960 : cela représente pas moins de 7 millions d’hectares à l’échelle de l’Europe, dont 4 millions en France ! (11)

En un siècle, 70 % des haies agricoles ont été arrachées en France, soit environ 1,4 million de kilomètres d’arbres, d’arbustes et de fleurs qui auraient pu héberger des pollinisateurs. Loin d'être ralenti par la prise de conscience de la nécessité de protéger les pollinisateurs indispensables aux cultures, ce rythme s'est même accéléré ces dernières années, avec une destruction supplémentaire de 8 % de ces habitats entre 2006 et 2014, au profit de l’agriculture, des plantations forestières ou de l’artificialisation des sols. (12)

Une étude de terrain menée pendant 27 années en Ecosse en comparant différents types de cultures (13) avait pourtant montré de façon empirique, dès le début des années 2000, que plus l’agriculture est intensive, moins il y a d’insectes. Et que moins il y a d’insectes, moins il y a d’oiseaux…

Mais l’arme de destruction massive d’insectes utiles à l’agriculture, qui est indéniablement responsable de leur disparition si rapide et inquiétante, c’est le recours systématique à la protection chimique des cultures : herbicides, fongicides, et insecticides.

Chaque année, pas moins de 400 000 tonnes de pesticides sont vendues pour être déversées dans les champs en Union européenne, dont ⅙ pour les champs français (14). Régulièrement, le scandale éclate sur certains d'entre eux, pour leurs effets délétères avérés sur les abeilles par exemple.

Mais combien, pendant ce temps, passent sous les radars et déciment des populations entières d'insectes sauvages qui, contrairement aux abeilles domestiques surveillées par les apiculteurs, n'ont pas de berger pour compter le troupeau et disparaissent en silence sans laisser de trace ?

À l'heure actuelle, il est difficile de chiffrer précisément le déclin des insectes et pollinisateurs sauvages – mais les signaux d'alerte disponibles font froid dans le dos :

- D’après l’Agence européenne pour l’environnement, les populations de papillons des prairies ont chuté de 50 % entre 1990 et 2011. L’Azuré du serpolet, La Mégère, le Point-de-Hongrie ou l’Écaille martre figurent parmi les espèces plus menacées (15).

- Le carabe, le coléoptère le plus commun dans l’écosystème agricole, a perdu près de 85 % de ses populations au cours des vingt-trois dernières années. (16)

- Une étude menée pendant 27 ans en Allemagne montre entre 76 et 82 % de déclin des populations d’insectes volants dans 63 régions pourtant protégées, et ce, indépendamment du type d’habitat et des conditions météorologiques. (3)

- D’après l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), 42 % des espèces d’invertébrés terrestres (papillons, vers de terre, etc.) sont aujourd’hui menacées d’extinction. (5) Une étude scientifique de grande ampleur a récemment confirmé ces estimations… (6)

Les scientifiques mettent en garde contre les conséquences en cascade sur l’ensemble des écosystèmes et la chaîne alimentaire, et sur les impacts économiques et sociaux pour les êtres humains de ce dépérissement sans précédent de la biodiversité (8).

En quelques années seulement, nous sommes en train d’anéantir l’équilibre harmonieux qui a permis le développement de la vie sur Terre depuis des millénaires.

Arrêtons tout de suite le massacre !

Ces millions de petits insectes si maltraités par l’agriculture industrielle lui rendent pourtant de nombreux services essentiels, d’une valeur estimée par les chercheurs entre 120 et 200 milliards de dollars chaque année (17).

Mais surtout, ces services ne sont pas remplaçables. Sans pollinisateurs, plus de pommes, fraises, framboises, tomates, courgettes ou potirons ; plus de buissons de mûres ou d’aubépines, plus de fleurs dans nos prairies ou nos jardins.

Une grande partie de la production alimentaire ne pourrait plus permettre de satisfaire les besoins de la population, en quantité ou en qualité…

Manger un fruit ou un légume pourrait devenir un luxe !

Cela fait pourtant plusieurs années que les initiatives se multiplient pour montrer que d’autres solutions agricoles existent qui permettent de respecter les pollinisateurs et autres insectes auxiliaires de l’agriculture, tout en ayant des rendements tout à fait suffisants pour répondre aux besoins de la population.

Une étude de l’Anses, l’autorité sanitaire française, a même montré que, sur 130 usages agricoles de pesticides étudiés, plus de 100 n’étaient pas indispensables ou auraient pu être résolus par une alternative non chimique (18).

L'analyse de 946 fermes françaises par un groupe de chercheurs et agronomes a montré que les deux tiers d'entre elles – en particulier celles qui utilisent le plus d'intrants chimiques, pourraient réduire de plus de 40 % leur usage de pesticides sans que leur productivité ne soit impactée (19).

Les connaissances agronomiques actuelles montrent qu'il est possible de transiter vers un système agricole sans recours chimiques, qui respecte vraiment la terre, les pollinisateurs et les insectes essentiels dont dépend la santé des cultures...

et qui permette, à terme, à l’agriculteur de gagner dignement sa vie en s’affranchissant de la tutelle des grandes industries de l’agrochimie.

Mais ces dernières ne voient pas d’un bon œil les pertes de marché qui seraient occasionnées par la généralisation d’un système où l’on a pas, ou peu, besoin d’elles.

Elles mènent un lobbying acharné auprès des institutions nationales et européennes pour repousser le plus loin possible l’échéance : campagnes de pression et de désinformation, rapports alarmistes faisant peser le spectre d’une invasion de ravageurs sur les cultures, autorisation et mise sur le marché de nouvelles molécules toujours plus toxiques pour enfermer les agriculteurs dans la spirale chimique…

La seule façon de contrecarrer efficacement ce lobbying égoïste et court-termiste, qui ne profite qu’à quelques multinationales qui brassent des milliards, au détriment des insectes, de l’environnement, et de notre sécurité alimentaire à l’avenir, c’est un rassemblement sans précédent des citoyens pour demander la transition immédiate vers un système agricole qui respecte les insectes dont il dépend.

Il n'y a plus une minute à perdre : tous ensemble, pesons plus lourd dans la balance que les lobbys de l'agrochimie et leurs milliards – pour que la survie des pollinisateurs et l'avenir même du vivant prime enfin sur leurs profits !

Rejoignez la mobilisation : ajoutez votre signature à l'Initiative citoyenne européenne, et transmettez ce message d'alerte à l'ensemble de vos contacts – en particulier ceux qui ignorent encore la catastrophe silencieuse qui a lieu dans nos campagnes.

Si nous, les citoyens, premières victimes collatérales de cet effondrement terrifiant de la biodiversité, ne nous soucions pas du devenir de notre alimentation, et celle de nos enfants…

… alors personne ne le fera à notre place.

La voie sera libre pour l’agrochimie pour continuer à polluer irréversiblement nos sols, nos rivières, nos nappes phréatiques, et exterminer au passage l’ensemble des insectes indispensables à la survie de toutes les espèces sur Terre.

Et lorsque nous ne pourrons plus acheter une poire ou un abricot autrement qu’à prix d’or, il sera trop tard pour s’indigner.

Ne leur laissez pas carte blanche pour détruire nos campagnes et nos vies !

S’il vous plaît, prenez quelques minutes pour participer à la campagne européenne lancée par la coalition d'ONG dont fait partie POLLINIS, et transmettez ce message à vos amis.

Une fois le million de signatures atteint, la Commission européenne n'aura plus d'autre choix que de mettre en place les mesures exigées par les citoyens – quoi qu'en disent les lobbys…

Votre signature, et toutes celles que vous nous aiderez à réunir, est vitale pour le succès de cette ICE : c'est le meilleur moyen dont nous disposons, aujourd'hui, pour forcer les autorités à changer de système agricole, et aller vers une production alimentaire qui respecte les écosystèmes dont elle dépend.

Je compte sur vous !

JE SIGNE L'INITIATIVE CITOYENNE EUROPÉENNE (ICE)

Merci d’avance

Nicolas Laarman

Délégué Général de POLLINIS

1. Extinction de masse : les insectes disparaissent à une vitesse alarmante, Arnaud Sacleux - National Geographic

Voir notamment (liste non exhaustive) :
Brooks, D.R., Bater, J.E., Clark, S.J., Monteith, D.T., Andrews, C., Corbett, S.J., Beaumont, D.A., Chapman, J.W. (2012). Large carabid beetle declines in a United Kingdom monitoring network increases evidence for a widespread loss in insect biodiversity. J. Appl. Ecol. 49,1009–1019.
Dudley, N., Alexander, S. (2017). Agriculture and biodiversity: a review. Biodiversity 18, 45–49.
Fox, R., 2013. The decline of moths in Great Britain: a review of possible causes. Insect Conserv. Divers. 6, 5–19.
Habel, J. C., Samways, M. J., & Schmitt, T. (2019). Mitigating the precipitous decline of terrestrial European insects: Requirements for a new strategy. Biodiversity and Conservation, 28(6), 1343–1360.
Harvey, J. A., Heinen, R., Armbrecht, I., Basset, Y., Baxter-Gilbert, J. H., Bezemer, T. M., et al. (2020). International scientists formulate a roadmap for insect conservation and recovery. Nature Ecology & Evolution, 1–3.
Ollerton, J., Erenler, H., Edwards, M., Crockett, R. (2014). Extinctions of aculeate pollinators in Britain and the role of large-scale agricultural changes. Science 346, 1360–1362.
Wilcove, D.S., Rothstein, D., Dubow, J., Phillips, A., Losos, E. (1998). Quantifying threats to imperiled species in the United States. Bioscience 48, 607–615.
A propos de l'impact des pesticides, plus spécifiquement, sur les insectes, voir la bibliographie réunie par la Taskforce on Systemic Pesticides qui passe en revue 1 121 études scientifiques : Worldwide Integrated Assessment (WIA) of the Impact of Systemic Pesticides on Biodiversity and Ecosystems. Et plus particulièrement :
Giorio, C., Safer, A., Sánchez-Bayo, F., Tapparo, A., Lentola, A., Girolami, V., Bonmatin, J.-M. et al. (2017). An update of the Worldwide Integrated Assessment (WIA) on systemic insecticides. Part 1: new molecules, metabolism, fate, and transport. Environmental Science and Pollution Research, 1-33.
Pisa, L. W., Amaral-Rogers, V., Belzunces, L. P., Bonmatin, J. M., Downs, C. A., Goulson, D., ... Wiemers, M. (2014). Effects of neonicotinoids and fpronil on non-target invertebrates. Environmental Science and Pollution Research, 22(1), 68–102.
Van Lexmond, M. B., Bonmatin, J. M., Goulson, D., & Noome, D. A. (2015). Worldwide integrated assessment on systemic pesticides global collapse of the entomofauna: Exploring the role of systemic insecticides. Environmental Science and Pollution Research, 22(1).
Hallmann CA, Sorg M, Jongejans E, Siepel H, Hofand N, Schwan H, et al. (2017). More than 75 percent decline over 27 years in total fying insect biomass in protected areas. PLoS ONE 12(10): e0185809.
Sánchez-Bayo, F., & Wyckhuys, K. A. G. (2019). Worldwide decline of the entomofauna: A review of its drivers. Biological Conservation 232, 8–27.
IPBES (2016). The assessment report of the Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services on pollinators, pollination and food production. S.G. Potts, V. L. Imperatriz-Fonseca, and H. T. Ngo (eds). Secretariat of the Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services, Bonn, Germany. 552 pages.
Ingere et al.,2014. Common European birds are declining rapidly while less abundant species’numbers are rising. Ecology Letters
Säterberg, T., Sellman, S. & Ebenman, B. High frequency of functional extinctions in ecological networks. Nature 499, 468–470 (2013).
La sixième extinction de masse des animaux s’accélère, Le Monde, Audrey Garric 10 juillet 2017
L’initiative citoyenne européenne - fiche thématique sur le site du Parlement Européen
Livret d'information sur l'Initiative Citoyenne Européenne SAUVONS LES ABEILLES ET LES AGRICULTEURS!
Biodiversity ensures plant–pollinator phenological synchrony against climate change Ignasi Bartomeus, Mia G. Park, Jason Gibbs, Bryan N. Danforth, Alan N. Lakso, Rachael Winfree, Ecology Letters ( 2013) 16: 1331– 1338
Brittain, C., Kremen, C. and Klein, A.‐M. (2013), Biodiversity buffers pollination from changes in environmental conditions. Glob Change Biol, 19: 540-547.
Wild bees enhance honey bees’ pollination of hybrid sunflower Sarah S. Greenleaf, Claire Kremen Proceedings of the National Academy of Sciences Sep 2006, 103 (37) 13890-13895; DOI: 10.1073/pnas.0600929103
Madeleine Chagnon, Jean Gingras, Domingos DeOliveira, Complementary Aspects of Strawberry Pollination by Honey and IndigenQus Bees (Hymenoptera), Journal of Economic Entomology, Volume 86, Issue 2, 1 April 1993, Pages 416–420
Fontaine C, Dajoz I, Meriguet J, Loreau M (2006) Functional Diversity of Plant–Pollinator Interaction Webs Enhances the Persistence of Plant Communities. PLoS Biol 4(1): e1.
Hoehn Patrick,, Tscharntke Teja,, Tylianakis Jason M, and Steffan-Dewenter Ingolf Functional group diversity of bee pollinators increases crop yield 275Proc. R. Soc. B
Wild Pollinators Enhance Fruit Set of Crops Regardless of Honey Bee Abundance Lucas A. Garibaldi, Ingolf Steffan-dewenter, Rachael Winfree, Marcelo A. Aizen, Riccardo Bommarco, Saul A. Cunningham, Claire Kremen, Luísa G. Carvalheiro, Lawrence D. Harder, Ohad Afik, Ignasi Bartomeus, Faye Benjamin, Virginie Boreux, Daniel Cariveau, Natacha P. Chacoff, Jan H. Dudenhöffer, Breno M. Freitas, Jaboury Ghazoul, Sarah Greenleaf, Juliana Hipólito, Andrea Holzschuh, Brad Howlett, Rufus Isaacs, Steven K. Javorek, Christina M. Kennedy, Kristin M. Krewenka, Smitha Krishnan, Yael Mandelik, Margaret M. Mayfield, Iris Motzke, Theodore Munyuli, Brian A. Nault, Mark Otieno, Jessica Petersen, Gideon Pisanty, Simon G. Potts, Romina Rader, Taylor H. Ricketts, Maj Rundlöf, Colleen L. Seymour, Christof Schüepp, Hajnalka Szentgyörgyi, Hisatomo Taki, Teja Tscharntke, Carlos H. Vergara, Blandina F. Viana, Thomas C. Wanger, Catrin Westphal, Neal Williams, Alexandra M. Klein Science 29 Mar 2013: Vol. 339, Issue 6127, pp. 1608-1611 DOI: 10.1126/science.1230200
Peyraud, 2014.Place et atouts des prairies permanentes en France et en Europe
Guillerme et al.,2009. L’arbre hors forêt en France. Diversité, usages et perspectives
Benton, T.G., Bryant, D.M., Cole, L. and Crick, .H.Q.P. (2002), Linking agricultural practice to insect and bird populations: a historical study over three decades. Journal of Applied Ecology, 39: 673-687.
Pesticide Use in Europe, Pesticide Action Network (PAN)
The European grassland butterfly indicator 1990-2011, European Environment Agency 2013-08-09 doi:10.2800/89760
Les oiseaux disparaissent des campagnes françaises à une « vitesse vertigineuse », Stéphane Foucard, Le Monde 20 mars 2018
Costanza, R., d'Arge, R., de Groot, R. et al. The value of the world's ecosystem services and natural capital. Nature 387, 253–260 (1997).
Non-Apis bees as crop pollinators Richards, K W Revue suisse de zoologie. 10.5962/bhl.part.79885
Risques et bénéfices des produits phytopharmaceutiques à base de néonicotinoïdes et de leurs alternatives, ANSES 2018
Lechenet, M., Dessaint, F., Py, G. et al. Reducing pesticide use while preserving crop productivity and profitability on arable farms. Nature Plants 3, 17008 (2017).