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a4411d846fd223523c1623798fd3d5Nous avons documenté des violations flagrantes des droits humains en République démocratique du Congo (RDC) durant la période précédant les élections de décembre 2018. Le gouvernement congolais a brutalement réprimé les manifestations pacifiques organisées par l’opposition et les groupes de la société civile contre une prolongation du mandat du président Kabila au-delà des dix ans autorisés par la constitution (deux mandats de cinq ans).

UNE RÉPRESSION SYSTÉMATIQUE ET BRUTALE DES MANIFESTATIONS PAR LES AUTORITÉS CONGOLAISES
Entre 2015 et 2018, des violations des droits humains ont été commises dans le contexte du processus électoral. En effet, les manifestant·e·s ont été confronté·e·s à des attaques systématiques et brutales de la part des forces de sécurité. Selon l’ONU, 300 personnes ont perdu la vie au cours de ces affrontements. Les membres de l’opposition, victimes d’arrestations fréquentes, ont été pour la plupart contraints de fuir en exil, privés de la liberté d’exprimer librement leurs opinions.

Des manifestations de masse s’étaient tenues dans plusieurs villes, mais chacune d’entre elles ont été réprimées dans le sang, et ont été déclarées interdites dans six villes à partir de janvier 2018. Les services internet et SMS avaient également été suspendus de façon à empêcher tout regroupement de l’opposition et de la société civile.

LA RESPONSABILITÉ DU PRÉSIDENT TSHISEKEDI FACE À L’IMPUNITÉ EN RDC
Le 30 décembre 2018, les élections présidentielles ont finalement eu lieu et Felix Tshisekedi a été déclaré vainqueur. Le 24 janvier 2019, il a prêté serment en tant que président, succédant à Joseph Kabila qui détenait le pouvoir depuis 2001. Le parti du président Tshisekedi, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a, au cours des trois dernières décennies, fait campagne pour la justice et l’État de droit en RDC. Désormais aux commandes, il peut agir contre l’impunité en RDC.

Joignez-vous à nous pour exiger que le président Tshisekedi veille à ce que les responsables présumés des crimes et autres violations graves des droits humains soient poursuivis.

Les victimes et leurs familles doivent recevoir des réparations adéquates, et des mesures efficaces doivent être prises pour prévenir toute répression violente contre de futures manifestations.

Source: https://www.amnesty.be/veux-agir/agir-ligne/petitions/rdc-justice-maintenant