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Ce vendredi après-midi, une action de protestation de soignant.es a eu lieu devant le palais d’Egmont où se déroulait la réunion du comité de concertation pour la gestion de l’épidémie de Coronavirus. Cette action a été menée à l’initiative du collectif « La santé en lutte ».

Une cinquantaine de soignant.es sont venu.es manifester leur colère face à la déresponsabilisation du gouvernement, la gestion calamiteuse de la crise, les attaques envers les professionnel.les de la santé et l’absence de mesures sanitaires adéquates parmi lesquelles un refinancement des soins de santé.

La santé en lutte annonce que le combat contre la marchandisation du secteur de la Santé s’amplifiera dans les mois à venir. En effet, une deuxième grande manifestation de la santé sera prévue très prochainement et dès que les mesures sanitaires le permettront. Nous appelons également à une grève générale du secteur afin  réclamer un vrai réinvestissement dans la Santé et la sécurité sociale.

Quelques témoignages de soignants :
Un médecin proteste : « Nous n’oublierons jamais la situation dans laquelle la gestion calamiteuse du gouvernement nous a mise ! Nous n’oublierons pas qu’ils nous obligent à choisir lesquels de nos patients devraient vivre ou mourir… Cette pandémie n’est pas une fatalité, la gestion du gouvernement a aggravé la crise sanitaire ! » 

Un brancardier dénonce : « Les aides faites au secteur sont des miettes ! Ça fait des années que la santé est sous financée. Rien que sous son mandat, Maggie de Block a fait 2 milliards d’économie et ça fait des dizaines d’années que nos dirigeants tentent de marchandiser le secteur. Nos patients sont en danger, la détresse est réelle et le gouvernement lance des mesurettes au lance pierre ! C’est inadmissible. »

Une infirmière déclare : « La loi sur la délégation des soins est une véritable insulte quand on sait que les conditions de travail ont fait fuir des milliers d’infirmières. Qu’est-ce que le gouvernement a fait pour les faire revenir ? Et nous ? Rien n’est fait pour nous donner envie de rester ! »

Une aide-soignante complète : « Nous avons déjà beaucoup de travail, ce n’est pas pour qu’on nous en rajoute avec des soins en plus ! Au lieu de nous surcharger il faudrait engager plus de soignantes ! »

Un étudiant infirmier conclu : « Nous ne sommes pas en stage pour être exploités comme de la main d’œuvre gratuite. On veut bien soutenir l’effort mais nous devons surtout apprendre ! Ce n’est pas comme ça qu’on donnera aux jeunes envie de faire ce boulot !

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