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image003Préface Par Jean-Pierre Michiels

Ma première rencontre avec Marcel se fit lors d’un stage de la Jeunesse Communiste où il était venu nous faire un exposé. Au moment du repas, il s’assit à table à côté de moi. « Je peux m’asseoir ? » demanda-t-il. « Certainement Monsieur le Député. » répondis-je. « Eh là. Pas d’ça avec moi hein. Marcel ou bien Camarade ! », dit-il avec un large sourire. C’était au tout début des années septante, il y a cinquante ans.
C’est donc un grand plaisir pour moi et aussi une grande fierté de préfacer le livre de Marcel Couteau, Fils du Peuple, l’histoire de ma vie. Et quelle vie !

Sous ses dehors de père tranquille, Marcel a, derrière lui, une longue vie d’action politique, syndicale, une vie qu’il a menée avec un altruisme sans faille et toujours en étroite symbiose avec sa vie de famille. Cela vaut d’être souligné.

L’action politique, on peut dire qu’il est « tombé dans le chaudron » dès son plus jeune âge. Son papa, Jules Couteau est un militant communiste, syndicaliste, résistant. Avec son épouse, Bertha, ils vont donner à leur fils plus qu’une éducation, une conscience de classe et le besoin de lutter aux côtés des plus humbles. L’action sociale en découle, elle sera syndicale, envers et contre tout aux côtés des travailleurs à l’usine et de la population dans la cité. L’action est résolument altruiste. L’autre l’intéresse, il le respecte a priori. Quelles que soient ses convictions philosophiques et politiques. Son crédo, c’est rassembler. Trouver le dénominateur commun pour agir ensemble.

Le socle indispensable à Marcel pour soutenir ses actions, c’est sa famille. C’est elle qui détermine sa philosophie de vie faite de compréhension et de respect. Marxiste convaincu et son idéal chevillé au corps, il faut impérativement, pour Marcel, dépasser les clivages, faire sauter les verrous qui empêchent de se rassembler pour agir. Sans rien renier.
Marcel Couteau est un homme politique dans le sens le plus noble du terme. Certains l’ont sans doute oublié, pas Marcel : faire de la politique, c’est être au service de la cité et de ses citoyens. Le pouvoir n’est pas pour lui un but personnel, mais un moyen pour agir dans un sens (désintéressé) du bien commun, pour sa ville du Roeulx et au-delà, sa région du Centre meurtrie par l’incurie dévastatrice du capitalisme.

Le combat est loin d’être terminé. Il est utile, pour le mener, de ne pas oublier celui des anciens et saisir la flamme que nous tend Marcel Couteau.
Le livre est en vente au Club Achille Chavée, 15 €

Pour les Fêtes, le CAC vous propose le livre de Marcel Couteau + Itinéraire d’une enfant juive, de Zoé Blusztejn pour le prix total de 20 € à verser sur le compte du CAC BE56 0682 0202 8088