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Anne Vanesse, militante de gauche et féministe bruxelloise, échevine (maire adjoint) honoraire à la commune de Saint-Gilles-lez-Bruxelles a eu l’excellente idée de nous rappeler à la mémoire de la grande militante que fut Rosa Luxemburg née d’une famille juive dans la petite ville polonaise Zamosch en 1870. À cette époque, la Pologne était occupée par la Russie.

Dans son ouvrage de plus de 200 pages intitulé Rosa Luxemburg et les Socialistes belges, Anne Vanesse nous décrit d’abord le parcours personnel et politique de Rosa Luxemburg jusqu’à son assassinat à Berlin le 11 janvier 1919 sous les coups de crosse des Corps Francs allemands, troupes de choc du ministre social-démocrate Noske et ancêtres des SS hitlériens. Il est en effet intéressant, surtout au jour du centenaire de son assassinat, de connaître la biographie de Rosa Luxemburg qui est relativement ignorée aujourd’hui.

ob 2a6f6b rosa luxemburgRosa Luxemburg : femme rigoureuse, généreuse, lucide et sans concessions

La seconde partie du livre est consacrée à la polémique entre Rosa Luxemburg et les Socialistes belges dont Emile Vandervelde, le « patron » du Parti Ouvrier de Belgique (POB) ancêtre de l’actuel PS et aussi l’Anversois Camille Huysmans, le chef des Socialistes en Flandre.

Rosa Luxemburg déconcerte parce qu’elle a gardé la même ligne toute sa vie. Elle ne concevait pas le socialisme sans la démocratie et surtout sans les libertés fondamentales, tout en prônant la révolution parce qu’elle estimait que le réformisme n’avait aucune efficacité contre le capitalisme.

Rosa commença ses études au « Heder », école de la communauté juive en vue d’y apprendre les textes talmudiques.

« La théologie est surtout pour l’esprit un dressage et l’on a souvent dit que l’enseignement des facultés de théologie a été une des causes premières de la primauté scientifique de l’Allemagne. De la même manière, les discussions talmudiques ont été une sorte de gymnastique cérébrale dont les effets se retrouveront dans l’œuvre de Rosa Luxemburg. »

Pour qu’elle puisse suivre des études secondaires, ses parents déménagèrent à Varsovie. Au lycée, Rosa Luxemburg rencontra des condisciples qui la mirent au fait des idées socialistes et progressistes. Elle se passionna pour la cause de l’indépendance de la Pologne. Elle adhéra au cercle « Prolétariat » qui comprenait des progressistes de toutes tendances : des sociaux-démocrates allemands et russes, des anarchistes. Elle s’engagea dans la lutte anticapitaliste. À la fin de ses études secondaires, Rosa fut la plus brillante à son examen de sortie, mais elle ne reçut pas la médaille d’or qu’elle méritait à cause de son manque de « patriotisme », c’est-à-dire sa non adhésion au régime tsariste.

Humiliée, Rosa Luxemburg décida de militer dans les cercles révolutionnaires, mais elle était repérée par la police tsariste. Pour assurer sa sécurité, sa famille l’envoya en Suisse, à Zurich, où elle milita encore plus intensément. Elle s’inscrivit à l’Université, étudia la biologie et se passionna pour les théories de Darwin. Elle rencontra en 1890 le célèbre révolutionnaire de l’époque Léo Jogichès lui aussi juif polonais. Suite à ses rencontres avec Jogichès et d’autres révolutionnaires, Rosa décida une autre orientation d’études. Elle s’inscrivit en économie et en philosophie du droit. Rosa et Léo militèrent ensemble et formèrent un cercle avec des étudiants polonais.

ob 7a2b7a leo jogichesLéo Jogichès fut un militant déterminé et eut jusqu'au bout une amitié fidèle et tumultueuse avec Rosa Luxemburg.

Grâce à Jogichès, elle prit conscience de l’importance fondamentale du marxisme. Ils fondèrent ensemble une maison d’édition pour publier les œuvres de Marx et de Kautsky. Ils n’adhérèrent pas au PPS – le parti socialiste polonais – qui était avant tout indépendantiste. Rosa et Léo étaient profondément internationaliste et fondèrent le SDKP (le parti social-démocrate du royaume de Pologne qui s’allia avec les Lituaniens) qui, cependant, eut difficile à se faire reconnaître par l’Internationale. En 1895, elle publia son premier ouvrage : La Pologne indépendante et la Cause ouvrière. Le PPS l’attaqua violemment avec même des propos antisémites. Rosa était en effet partisane de l’autodétermination de toutes les nations et combattait le nationalisme du PPS qui inquiétait aussi les Socialistes allemands du SPD.

En 1897, Rosa Luxemburg obtint son doctorat en sciences politiques et partit aussitôt pour Berlin. Pour acquérir la nationalité allemande, elle fit un mariage blanc immédiatement dissous. Elle put ainsi rentrer au SPD en mai 1898 et fut envoyée en Silésie pour faire la propagande auprès des ouvriers allemands de langue polonaise.

Très vite, elle se rend compte de l’évolution bureaucratique du SPD. Elle combattit en effet la politique réformiste de compromis du dirigeant socialiste Edouard Bernstein, réformisme appliqué en France par Millerand au gouvernement Waldeck Rousseau : « Pour lui [Bernstein], à l’inverse de Marx, il voyait l’objectif du mouvement ouvrier non pas dans la prise du pouvoir mais dans la réalisation des réformes. »

Ce débat – réforme révolution – secoue encore aujourd’hui le mouvement socialiste. Rosa Luxemburg y prit part en première ligne en publiant son ouvrage Réforme sociale et Révolution. Lénine et Kautsky y participaient aussi. Rosa poussa son analyse très loin. Elle démolit le réformisme qui voulait transformer le capitalisme par l’intermédiaire du syndicat et des coopératives avec l’aide de l’état bourgeois. Pour elle, le réformisme résultait de l’influence des éléments bourgeois qui avaient adhéré à la social-démocratie.

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Rosa Luxemburg fut à la fois amie et adversaire de Vladimir Illitch Lénine.

N'oublions pas que la cogestion dans les entreprises avait été fondée par Bismarck qui ne voulait pas voir une Commune de Paris éclater en Allemagne. Ainsi, par l’intermédiaire des syndicats, la classe ouvrière était représentée dans les caisses d’assurance sociale financées conjointement par les entreprises, l’Etat et les syndicats. Cette cogestion n’existait pas à l’époque en dehors de l’Allemagne. Aussi, les syndicats étaient bien plus radicaux. Mais, en Belgique, à la fondation du Parti Ouvrier Belge – ancêtre de l’actuel PS – les syndicats furent affiliés au Parti et ainsi placés sous son contrôle. Ce n’est qu’après la Seconde guerre mondiale que le syndicat socialiste FGTB prit son indépendance à l’égard du Parti socialiste.

Pour en revenir à Rosa Luxemburg, celle-ci s’opposa farouchement à l’entrée des socialistes dans un gouvernement bourgeois, car elle n’amène que « la corruption et la perturbation ». Dans bien des cas, cette analyse était malheureusement juste. Malgré sa radicalité, ou plutôt à cause d’elle, grâce aux vieux dirigeants du SPD, Wilhelm Liebknecht, August Bebel et Karl Kautsky, Rosa grimpa rapidement les échelons dans la direction de l’aile gauche du parti.

Ses relations avec Léo Jogichès se tendirent, car il refusait obstinément de la rejoindre à Berlin. Après avoir sillonné l’Allemagne et l’Europe, elle fut arrêtée en 1904 pour avoir insulté Guillaume II. En prison, elle écrivit beaucoup et à sa sortie, Rosa Luxemburg publia un article sur les sociaux-démocrates russes. « Rosa prouva qu’on ne pouvait identifier le socialisme scientifique à une seule personne, fut-elle Lénine ». Ce fut bien entendu le début d’une longue controverse avec le chef communiste russe, mais ils ne se séparèrent pas. Bien au contraire, Rosa Luxemburg appréciait la personnalité du dirigeant des sociaux-démocrates de Russie.

L’année 1905 fut une année charnière pour Rosa Luxemburg. Le 22 janvier, les troupes tsaristes tirèrent sur les ouvriers à Saint Pétersbourg. Rosa rompit avec Léo Jogichès. Fin 1905, elle se rendit à Varsovie. Le petit parti SKPD avait grandi et constituait une menace pour le pouvoir. Rosa Luxemburg fut arrêtée, ainsi que Jogichès et elle fut libérée en juin 1906. Le 31 juillet, elle quitta définitivement Varsovie et rejoignit Berlin après avoir effectué un séjour en Finlande.

Rosa Luxemburg critiqua fortement Lénine pour son « mécanicisme insurrectionnel » au Congrès de l’Internationale socialiste à Londres. De plus, au sein du SPD, la droite reprenait du poil de la bête suite à la défaite électorale de 1908 qui fut attribuée aux radicaux. En réalité, c’était le nationalisme allemand se renforçait.

Cependant, elle fut avec Lénine dans résolution contre la guerre et le militarisme au sein de la IIe Internationale. En 1910, des grèves se déclenchent un peu partout en Allemagne pour la réforme électorale. Rosa Luxemburg fut très active et participa à de nombreux meetings à travers tout le pays. Le SPD se montra timoré en cette affaire, car il était question d’instaurer une république. Il refusa de s’engager dans cette voie et cherchait une alliance avec les éléments « progressistes » des partis bourgeois. Rosa fit cette analyse :

« Lorsqu’on croit que les masses ne peuvent être achetées qu’avec des pourboires, on finit par perdre la conscience des masses et le respect de ses adversaires : on ne gagne rien mais on perd tout. »

Ce fut la rupture avec Karl Kautsky et August Bebel. Elle fit l’objet d’attaques antisémites et sur sa vie privée. Elle refusa toujours d’y répondre. En juillet 1911, il y eut un grave incident en Méditerranée entre la France et l’Allemagne. Le secrétaire du Bureau de l’Internationale, le Belge Camille Huysmans demanda aux partis socialistes concernés de réagir. Le SPD ne le fit que mollement, ce qui fut un nouveau motif de querelle entre sa direction et Rosa Luxemburg.

Elle publia un important ouvrage théorique « Anticritique » qui complète l’analyse de Marx sur l’accumulation capitaliste. Certains voient en Rosa la continuatrice de son œuvre, mais d’autres hurlèrent à la trahison ! Elle répliqua :

« C’est le privilège éternel des épigones que de transformer les hypothèses fructueuses du maître en dogmes rigides et de se bercer de consolations rassurantes là où un esprit créateur éprouve des doutes féconds. »

En 1912, il y eut des élections qui furent un triomphe pour le SPD. Au second tour, il conclut des accords avec des partis de droite. Cela le paralysa. Mais la centaine de députés socialistes se montrèrent fiers de leurs mandats et tentèrent de peser sur la direction du parti, ce qui fit sourire Rosa Luxemburg.

En septembre 1913, dans un meeting, elle incita les ouvriers allemands à ne pas prendre les armes contre les ouvriers d’autres pays. Elle fut condamnée pour incitation à la désobéissance civile, mais n’alla pas en prison. Sa popularité auprès des ouvriers en sortit renforcée, alors qu’elle était isolée au sein du SPD. Mais, elle était toujours poursuivie par la Justice allemande. En juin 1914, le lendemain de l’assassinat de l’archiduc d’Autriche à Sarajevo, commença son procès en appel. Il fut retardé suite aux événements, ce qui permit à Rosa Luxemburg d’assister à la réunion de l’Internationale socialiste à Bruxelles où Jaurès fit un discours remarqué.

La guerre était imminente et les seules personnalités à appréhender l’imminence du danger étaient Jean Jaurès et Rosa Luxemburg. Les socialistes ayant des conceptions ouvrières internationalistes étaient isolés. Le 29 juillet 1914, il y eut à Bruxelles un grand meeting de l’Internationale où Jean Jaurès prononça son dernier grand discours appelant à la paix. Rosa était désemparée et c’est Camille Huysmans qui la prit sous son aile et la conduisit au train pour Berlin. Ils ne se revirent jamais et Jean Jaurès allait être assassiné. À son retour à Berlin, la guerre était déclarée. Le groupe socialiste vote les crédits de guerre. Le courant internationaliste était vaincu. L’Internationale socialiste était morte.

Robert Falony dans son dernier ouvrage 1914 – 2014 La véritable histoire du siècle en Belgique et dans le Monde, Editions Jourdan, Paris 2014, écrivit :

« C’est donc ce jeu automatique des alliances, bloc contre bloc, qui produit la catastrophe. La guerre débute le 28 juillet, la capitale serbe est aussitôt bombardée. La mobilisation russe mal justiciable malgré l’immensité du pays, précède de peu celle de l’Allemagne. Le tsar Nicolas et le kaiser Guillaume sont deux fantoches manipulés par les cercles nationalistes. L’invasion de la Belgique le 4 août lève les dernières hésitations britanniques ; l’Allemagne a rompu le précaire équilibre des forces et menace la suprématie navale de l’Angleterre.

Ainsi, début août, les masses sont plongées dans la guerre. (…) Plus stupéfiant est l’effondrement de l’Internationale socialiste. En ce sens, l’assassinat de Jaurès est la mort de l’Internationale, mais une mort glorieuse pour lui. »

En Allemagne, Rosa Luxemburg est isolée au sein du SPD. En septembre 1914, Karl Liebnecht, Franz Mehring, Rosa Luxemburg et Clara Zetkin envoient une déclaration aux journaux socialistes des pays neutres : la Suède, l’Italie et la Suisse où ils prennent clairement leur distance avec la direction du SPD. Le parti a tenté d’exclure Karl Liebknecht qui fut le seul député socialiste à ne pas voter les crédits de guerre. Mais celui-ci était très populaire auprès de la classe ouvrière et on n’excluait pas si aisément le fils du fondateur du SPD !



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Les portraits de Karl Liebknecht et de Rosa Luxemburg sont brandis par les membres de la Ligue Spartakiste.

L’opposition s’organisa et prit le nom de Spartakusbund. Jogichès en prit la direction. Le mouvement spartakiste était né. Le 18 février 1915, Rosa Luxemburg est arrêtée et transférée à la prison des femmes à la Barnimstrasse. De sa prison, elle entretint une correspondance avec ce qu’elle appelait ses camarades de combat : Mathilde Jacob, Luise Kautsky, Martha Rosenbaum, etc. Mais elle refusa toujours de créer un mouvement de femmes.

Elle fit plus encore. Elle rédigea une déclaration vigoureuse contre la guerre et le militarisme « La crise de la social-démocratie » signée « Junius » qu’elle parvint à faire clandestinement sortir de prison. C’est devenu la Brochure de Junius. Rosa Luxemburg épuisée et malade fut libérée en février 1916. Pendant ce temps, Karl Liebknecht fut très actif et organisa plusieurs rassemblements contre la guerre. En août, Rosa fut à nouveau arrêtée et après avoir été mise au cachot fut transférée à Wronki en Pologne annexée. Sa détention y fut bien plus confortable. Elle apprend qu’elle est expulsée du SPD comme Liebknecht et Kautsky. En juillet 1917, elle fut transférée à Breslau.

Elle apprit bien sûr le déclenchement de la Révolution russe. Cependant, elle s’est montrée très critique sur son déroulement. La dissolution par les Bolchéviks de l’Assemblée constituante lui était insupportable.

Robert Falony analyse ainsi ces événements :

« Sur cette question, Rosa Luxemburg est catégorique, et opposée à Lénine et à Trotski : « La liberté réservée aux seuls partisans du gouvernements, aux seuls membres d’un parti, aussi nombreux soient-ils, ce n’est pas la liberté. La liberté c’est toujours la liberté de celui qui pense autrement. »

Et elle argumente, de façon tout à fait prophétique : « Mais, en étouffant la vie politique dans tout le pays, il est fatal que la vie dans les soviets eux-mêmes soit de plus en plus paralysée. »

Ajoutons que la révolution soviétique s’acheva dans le sang en 1921 à Kronstadt sous les balles des soldats commandés par Trotski. Dans la Quatrième Internationale fondée bien après par le même Trotski, en parlant de Rosa Luxemburg, on évoquait ses « erreurs » …

Entre temps, la guerre s’achevait avec une Allemagne exsangue. En octobre 1918, un gouvernement dirigé par le prince Max de Bade se constitue qui compte deux ministres du SPD, Ebert et Scheidemann. Karl Liebknecht est libéré. Le 8 novembre, c’est au tour d’une Rosa Luxemburg épuisée à retrouver la liberté. Immédiatement, elle exige l’abdication de Guillaume II. Le 9 novembre, Ebert devient chancelier du Reich et c’est l’affrontement entre l’aile droite et l’aile gauche du SPD. Très vite, ce fut une rupture violente. Ebert constituait des milices composées de soldats et de sous-officiers de l’armée allemande en pleine déliquescence. Ces milices ont été à l’origine des SA et des SS nazis.

Liebknecht et Rosa Luxemburg étaient en danger. Cela ne les empêcha pas de continuer la lutte contre Ebert. Et l’aile gauche du SPD constitua les premiers éléments du parti communiste. Rosa était opposée à sa création, mais elle dut s’incliner à son corps défendant. Léo Jogichès était en l’occurrence plus radical que Rosa Luxemburg. Il écrivit :

« La Ligue Spartakiste ne prendra jamais le pouvoir que par la volonté claire et sans équivoque de la grande majorité de la classe prolétarienne dans l’ensemble de l’Allemagne. Elle ne le prendra que si ces masses approuvent consciemment ses vues, les buts et les méthodes de lutte de la Ligue Spartakiste. »

Cela n’eut guère d’effet. Rosa et Karl Liebknecht avaient de profondes divergences. Ce dernier ayant constitué une « coordination » avec des Spartakistes et des Socialistes indépendants jugea que ce n’était pas le moment de déclencher une révolution. Le 5 janvier 1919, les masses étaient à Berlin. Les tensions entre les Spartakistes et les Socialistes étaient à leur comble. Rosa, épuisée, accepta la scission avec le SPD. Les ouvriers descendent dans les rues et occupent plusieurs immeubles dont celui du Vorwärts. Liebknecht approuve cette insurrection. Le 11 janvier, la répression fut terrible. Ce fut un bain de sang

Ce même jour, Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht sont enlevés par des Corps francs et assassinés.

Le jeune poète Bertolt Brecht rédigea ces vers :

Rosa-la-Rouge aussi a disparu

Le lieu où repose le corps est inconnu

Elle avait dit aux pauvres la vérité

Et pour cela, les riches l’ont exécutées.

ob 021969 anne vanesseAnne Vanesse, infatigable militante et aussi historienne


Nous devons remercier Anne Vanesse de nous avoir rappelé la mémoire de Rosa Luxemburg qui œuvra toute sa vie pour une société juste et libre, par l’épanouissement de la classe ouvrière. Rosa Luxemburg a-t-elle eu des successeurs ? Malheureusement, non jusqu’à présent, car le stalinisme qu’elle avait prédit a flétri le socialisme et les compromissions de la social-démocratie avec le capitalisme ont décrédibilisé cette pensée d’épanouissement et de libération.

Pourtant, nous devons relire l’œuvre de Rosa Luxemburg car elle nous apprend ce que devrait être le véritable socialisme. C’est la recommandation que nous donne Anne Vanesse.

 

Pierre Verhas

 

La partie relative aux relations de Rosa Luxemburg et du Parti Ouvrier Belge fera l'objet d’une autre recension qui s’inscrira dans le cadre d’une analyse sur l’évolution du socialisme en Belgique.

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 Il y a cent ans, Rosa la Rouge, la plus grande figure du Socialisme a été assassinée !
Anne Vanesse

Rosa Luxemburg et les Socialistes Belges

Editions Cimarron, 1190 Bruxelles, 2018

ISBN 928-90-8244465-3-1

Prix non communiqué

 

Source: http://uranopole.over-blog.com/2019/01/il-y-a-cent-ans-rosa-la-rouge-la-plus-grande-figure-du-socialisme-a-ete-assassinee.html