Évaluer la santé de nos démocraties sous le prisme de l’extrême droite est un exercice indispensable, mais complexe. De nombreux mouvements, organes ou partis politiques en Europe empruntent en effet à l’extrême droite certains ingrédients leur assurant un succès électoral sans pour autant s’inspirer de l’ensemble du corpus idéologique et doctrinal de l’extrême droite. Comme le précise le politologue Benjamin Biard1, “l’extrême droite est protéiforme et peut être néo-nazie, nationale-populiste, eurosceptique, intégriste (d’un point de vue religieux), ou reposer sur un projet relevant du ‘gramscisme de droite’ (selon lequel la politique ne se fait pas que dans les lieux traditionnels du pouvoir mais aussi à travers un travail idéologique au sein de la société civile)”.
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