Malgré la mobilisation de plus de 650 aide-ménagères qui sont allées crier leur désarroi auprès de FEDERGON, la reprise des négociations qui a eu lieu ce matin s’est soldée par une véritable déclaration de guerre de la part de la fédération patronale.
Pire : les employeurs ont osé venir à la table des négociations avec une déclaration inférieure à ce qui avait été proposé jusque-là. Aucun effort en matière de frais de déplacements, si ce n’est une augmentation très minime de 0,02euros/km dans l’intervention pour les déplacements entre deux clients,… des cacahuètes !
C’est une véritable insulte pour les 150.000 aide-ménagères.
Aujourd’hui, il est grand-temps que le gouvernement fédéral et le régional s’interrogent sur la légitimité de ces entreprises commerciales affiliées à FEDERGON et l’utilisation qu’elles font de l’argent public. Pour les aide-ménagères, la coupe est pleine et les gouvernements doivent prendre leurs responsabilités à l’égard de ces employeurs sans scrupules envers les travailleuses qu’ils occupent.
Inutile de préciser que les négociations sont rompues et que d’autres actions suivront.