WikiLeaks vient d'annoncer ce mercredi 7 que les États-Unis ont obtenu l'autorisation limitée de faire appel de la décision de janvier de ne pas extrader Julian Assange.


✔️✔️✔️ Cette semaine, c'était l'anniversaire de Julian Assange, ses 50 ans le 3 juillet.
A cette occasion, à Bruxelles, nous nous sommes rassemblés en soirée dans le parc du Cinquantenaire (photo 2).
Une partie du groupe de Namur qui avait organisé un rassemblement, place de l'Ange (photo 3), dans l'après-midi nous y a rejoints.
Nous y avons lu des messages adressés à Assange par des membres du groupe et par des passants sur la place de la Monnaie, la chorale était présente. Nous avons allumé des bougies, accroché des rubans et des ballons aux arbres. (lien vers l'album ci-dessous).
Cette célébration rentre dans un ensemble d'autres célébrations, plus de 40 villes, en France (Nice, Paris, Saint Nazaire), en Allemagne, en Australie, au Mexique...A Londres, un bateau a été affrété et est allé faire un tour devant l'ambassade des Etats-Unis.
Cet anniversaire a permis de mobiliser plus de monde et de continuer à sensibiliser de nouveaux venus, ce qui est notre tâche. Comme l'a dit Stéphanie Gibaud à Nice, "ce n'est pas le combat de David contre Goliath. C'est celui de milliards de David. Car nous sommes tous Assange". C'est notre combat à mener et à continuer sans relâche.
C'est le troisième anniversaire d'Assange passé à la prison de Belmarsh. Le troisième que nous célébrons avec le comité. Ce n'est pas un joyeux anniversaire mais un anniversaire qui clôt une année de combats; pour Julian Assange, une année terrible, privé de tout, confronté à des audiences où la place qui lui était accordée n'était pas celle d'un innocent mais celle de quelqu'un déjà jugé coupable, espérant sa libération et se voyant une fois de plus privé de celle-ci; une année seul, loin de ses proches, de ses amis, coupé de sa défense. Mais une année pendant laquelle comme toujours, il est resté digne, debout, n'a rien renié de ses engagements. Il reste fort et nous restons solidaires. Nous espérons que l'an prochain, cet anniversaire sera une vraie fête et qu'Assange sera enfin avec les siens, serrant ses enfants dans ses bras.
Cette libération sera aussi la reconnaissance de notre droit à l'information.

✔️✔️✔️ Un petit mot à propos des médias
Alors que la semaine passée, nous avions appris que l'accusation reposait sur des mensonges, il nous a fallu nous rendre à l'évidence, aucun média n'a repris cette information si importante. (voir liens vers Le Grand Soir)
Face à un tel silence, citons ces mots de John Pilger : "Après avoir mené la persécution de Julian Assange, la ’presse libre’ est uniformément silencieuse sur la nouvelle sensationnelle que le dossier contre Assange s’est effondré. Honte à mes collègues journalistes".

Nous ne nous attendions donc pas à ce que son anniversaire y soit évoqué.
Il l'a été dans des médias alternatifs ou qui informent régulièrement depuis déjà longtemps, La Jornada au Mexique par exemple, RT France...
En Allemagne, le Frankfurter Rundschau, un journal au tirage national, a publié en une, une lettre commençant par ces mots: "Cher Julian Assange, nous vous félicitons pour votre anniversaire et vous souhaitons liberté, santé et justice aux yeux du monde".
D'autres lui emboîteront peut-être le pas...
En Belgique, je n'ai rien vu...alors si vous avez des articles à signaler, tant mieux ! Envoyez-les sur cette adresse.

✔️✔️✔️ Dans les parlements
Cette semaine, dans plusieurs pays des députés, parfois de plusieurs partis, ont entrepris différentes actions en faveur de la libération de Julian Assange.
Nous soutenons ces députés de plus en plus nombreux qui prennent position pour la libération de Julian Assange et nous allons continuer d'agir pour que des députés des différents parlements en Belgique prennent aussi position et suivent l'exemple des 4 députés fédéraux, qui ont écrit au gouvernement britannique.
Ces députés auront encore à se battre contre de fortes réticences.
C'est pourquoi nous menons cette campagne de lettres (vous en trouverez des exemples en français, néerlandais et allemand en pièces jointes) et aussi en recueillant un maximum de signatures en ligne ou sur papier pour notre pétition (pour le moment, environ 2800 dont 1150 en ligne). (Voir dans "Campagnes et pétitions").

Au Royaume-Uni, depuis six mois, des députés de différents partis demandent l'organisation d'une rencontre vidéo avec Assange mais... sans succès.
C'est pourquoi trois d'entre eux se sont rendus devant la prison de Belmarsh pour y porter une lettre demandant que la prison permette enfin cette rencontre. Stella Moris et des soutiens d'Assange à Londres les ont accompagnés à Belmarsh.
Diane Abbott a expliqué cette action par tweet.
"Depuis six mois, des députés tentent d'organiser une rencontre officielle avec Julian Assange.
Aujourd'hui, je me suis jointe à @JeremyCorbyn et @RichardBurgon à la prison de Belmarsh pour remettre une lettre multipartite leur demandant de faciliter cette rencontre sans plus tarder #FreeAssange "

En Australie, le groupe multiparti du parlement a réalisé une vidéo adressée au président Biden pour réclamer l'abandon des charges à l'encontre d'Assange. Ils y ont inclus un rappel de la grande pétition "Free Assange before it's to late" lancée en Australie.
En Italie, une motion relative à l'affaire Assange a déjà été reportée plusieurs fois. Tweet de Guia Termini "Aujourd'hui, le débat sur la motion relative à l'affaire #Assange de mon collègue Pino Cabras, que j'ai signée, a été reporté pour la énième fois. La presse doit être libre d'informer, Julian Assange doit être libéré."

En Allemagne, des membres du Bundestag allemand ont envoyé une lettre ouverte au président Joe Biden pour demander la libération de Julain Assange après que l'un des principaux témoins s'est rétracté auprès des enquêteurs américains.