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Au travail : l’intermittence en questions du 20/04 au 23/04/2022

 

Au travail : l'intermittence en questions

StillStanding for Culture propose “Au travail : l’intermittence en questions”. Quatre jours de rencontres pour imaginer la transformation de notre société à partir du prisme du travail et de ses intermittences. Ces rencontres seront nourries à la fois d’expériences de terrain, d’études théoriques et de propositions artistiques dans une perspective de mobilisation intersectorielle, de solidarité et de réappropriation du débat public. Du 20 au 23 avril 2022 à la Maison des Cultures de Saint-Gilles (120 rue de Belgrade, 1060 Bruxelles). Voici le programme définitif !


MERCREDI 20 AVRIL • OUVERTURE

19h00 || Ouverture des portes

En continu tout au long de ces journées : bar et petite restauration sur place.
Ainsi qu’une exposition, avec notamment les “Lettres de non motivation” de Julien Prévieux.

20h30 ► Troubles dans le travail

Présentation et discussion avec Marie-Anne Dujarier (sociologue, Paris-Diderot). Marie Anne-Dujarier explore les glissements dans le monde du travail et le vocabulaire qui le façonne. Nous partirons de son très récent ouvrage “Troubles dans le travail” pour comprendre comment se sont démultipliées les significations attachées au mot “travail”, depuis le Moyen Âge.  Le trouble est donc jeté sur la valeur qui lui est accolée, les institutions qui portent son nom tout en pointant les juteuses équivoques que ses nombreux usages génèrent. Par ce voyage étymologique, elle nous propose un prisme pour aborder la crise de sens qui se généralise dans toutes les formes de travail et pour questionner les conditions de notre propre subsistance à l’ère du capitalocène.
 Entrée gratuite.

JEUDI 21 AVRIL • L’ART DE L’INTERMITTENCE

15h30 ► Un statut qui n’en est pas un

Discussion avec Jean-Gilles Lowies (ULB, UCL) et Steve Bottacin (chercheur indépendant et artiste), co-auteurs de l’étude “Le statut social de l’artiste en Belgique” (CRISP, 2021). À travers cette étude, les auteurs retracent les étapes majeures de l’action publique en matière de protection sociale des artistes. Sur le plan juridique, les artistes n’ont jamais constitué une catégorie distincte en matière de sécurité sociale et de droit du travail. Comment les débats d’hier sur le mal nommé “statut d’artiste” peuvent-ils éclairer les questions d’aujourd’hui ?
 Entrée gratuite.

17h30 ► L’intermittence dans les métiers de la création

Débat avec Marc Scius (CSC), Roger Burton (Smart), Brune Bazin (METAL) et Anne-Catherine Lacroix (Atelier des droits sociaux). Face aux réalités très diversifiées des travailleur.euses de la culture, les dérogations à la réglementation du chômage ne parviennent pas à apporter des réponses pérennes. Quelles sont les difficultés identifiées sur le terrain ? À travers l’approche syndicale, l’expérience de Smart et l’analyse de METAL (Mouvement des Étudiant.e.s et Travailleurs.euses des Arts en Lutte), nous voulons éprouver les limites des dispositifs actuels.
 Entrée gratuite.

19h00 || Pause

En continu tout au long de ces journées : bar et petite restauration sur place.
Ainsi qu’une exposition, avec notamment les “Lettres de non motivation” de Julien Prévieux.

20h00 (salle Palafita) ► Spectacle

“Les gens de peu”, un spectacle de Thierry Müller. Parcours d’insoumissions, rythmé de doutes, de velléités, d’acharnements, d’enthousiasmes à transformer le monde, “Les gens de peu” est un spectacle inspiré par la vie même de celui qui le joue : celle d’un insoumis toujours en rebond, tantôt épuisé, tantôt en repli pour retrouver de la force, tantôt à nouveau debout et faisant face. Plein de vitalité et d’audace, le spectacle interroge la désobéissance comme mode de lutte, voire d’existence au quotidien, et son corollaire nécessaire : la solidarité. Des échanges de sourires aux de moqueries bienveillantes en passant par les coups de main clandestins ou illégaux, “Les gens de peu” nous balancent des claques d’amour, de celles qui remettent debout quand on se sent devenir paralytiques.
 Entrée : 10 €. Réservation souhaitée : Dit e-mailadres wordt beveiligd tegen spambots. JavaScript dient ingeschakeld te zijn om het te bekijken.. Paiement uniquement sur place le soir même, en liquide (pas de paiement par carte).

20h00 (salle Ryokan) ► Film + débat

Projection de “Livrer bataille” (de Maxime Kouvaras, Belgique, 2022, 38’). Suivi d’un débat consacré à l’organisation des travailleurs·euses face au capitalisme de plateformes, animé par Anne Dufresne (GRESEA) avec Camille Peeters (coursier du collectif Coursiers en lutte) et Martin Willems (United Freelancers, à confirmer). À Bruxelles, Paris, ou Londres, les coursiers sont de plus en plus nombreux à livrer des plats à domicile au profit de plateformes comme Deliveroo ou Uber Eats dans des conditions pourtant de plus en plus précaires et dangereuses. Depuis 2017, des collectifs et des syndicats se mobilisent pour défendre leurs droits, tenir tête à ces multinationales et remettre en question le modèle qu’elles tentent d’imposer. Mais comment s’organiser face au capitalisme de plateformes ?
 Prix libre. Réservation souhaitée : Dit e-mailadres wordt beveiligd tegen spambots. JavaScript dient ingeschakeld te zijn om het te bekijken..

VENDREDI 22 AVRIL • INTERMITTENCE CHOISIE OU SUBIE ?

15h00 ► Table ronde intersectorielle

>Avec : Nada Ladraa (animatrice pour le MOC et travailleuse de terrain pour soutenir les luttes des coursiers-livreurs, de différentes plateformes), Faïza Hirach (La santé en lutte), David Gosseries (Plateforme Extrascool), Marie-Virginie Brimbois (travailleuse en titre services et déléguée syndicale FGTB). À l’aube de ce qu’on espère être une sortie de crise sanitaire, comment dégager des lignes de forces entre les travailleurs jugés non-essentiels, les métiers invisibilisés ou encore ceux méprisés et pourtant en première ligne de la pandémie ? Cette table à ronde à pour vocation de donner la parole à des secteurs et des métiers conditionnés par l’intermittence pour ébaucher un cahier de doléance pour un système plus adapté à leurs réalités de terrain.
 Entrée gratuite.

17h30 ► Travail et emploi, l’usage non anodin des mots dans la réglementation du chômage

Conversation avec Anne-Catherine Lacroix (Atelier des droits sociaux). Quand il s’agit de définir les obligations incombant aux personnes sans emploi, la réglementation est explicite et ne choisit pas les mots au hasard : il faut être disponible pour un “emploi”, ne pas refuser un “emploi”, rechercher activement un “emploi”, et en même temps on ne peut pas cumuler des allocations avec un… “travail”. L’usage de ces deux différents termes dans la réglementation est loin d’être anodin. Il donne surtout à réfléchir sur ce que l’assurance chômage entend ou non valoriser quand il s’agit de nos activités humaines, qu’elles soient rémunératrices ou non, invisibilisées ou non, réalisées dans le cadre d’un contrat ou pas. Alors au final, l’assurance chômage valorise-t-elle le travail ou l’emploi ?
 Entrée gratuite.

19h00 || Pause

En continu tout au long de ces journées : bar et petite restauration sur place.
Ainsi qu’une exposition, avec notamment les “Lettres de non motivation” de Julien Prévieux.

20h00 (salle Palafita) ► Spectacle

“Les gens de peu”, un spectacle de Thierry Müller. Parcours d’insoumissions, rythmé de doutes, de velléités, d’acharnements, d’enthousiasmes à transformer le monde, “Les gens de peu” est un spectacle inspiré par la vie même de celui qui le joue : celle d’un insoumis toujours en rebond, tantôt épuisé, tantôt en repli pour retrouver de la force, tantôt à nouveau debout et faisant face. Plein de vitalité et d’audace, le spectacle interroge la désobéissance comme mode de lutte, voire d’existence au quotidien, et son corollaire nécessaire : la solidarité. Des échanges de sourires aux de moqueries bienveillantes en passant par les coups de main clandestins ou illégaux, “Les gens de peu” nous balancent des claques d’amour, de celles qui remettent debout quand on se sent devenir paralytiques.
 Entrée : 10 €. Réservation souhaitée : Dit e-mailadres wordt beveiligd tegen spambots. JavaScript dient ingeschakeld te zijn om het te bekijken.. Paiement uniquement sur place le soir même, en liquide (pas de paiement par carte).

20h00 (salle Ryokan) ► Films

“La guerre des centimes” (de Nadèr S. Ayache, France, 2019, 37’). Ce film retrace, le temps d’une livraison, la vie de deux coursiers à vélo à Paris. Omar et Marwen sont venus en Europe pour un rêve et se retrouvent à pédaler pour leur survie. À travers ce double portrait intime, nous découvrons le quotidien de beaucoup de jeunes étudiant·e·s qui se retrouvent à subir le “travail sans limites” dans l’espoir de pouvoir, un jour, le(s) choisir.

• “Livrer bataille” (de Maxime Kouvaras, Belgique, 2022, 38’). À Bruxelles, Paris, ou Londres, les coursiers sont de plus en plus nombreux à livrer des plats à domicile au profit de plateformes comme Deliveroo ou Uber Eats dans des conditions pourtant de plus en plus précaires et dangereuses. Depuis 2017, des collectifs et des syndicats se mobilisent pour défendre leurs droits, tenir tête à ces multinationales et remettre en question le modèle qu’elles tentent d’imposer. Mais comment s’organiser face au capitalisme de plateformes ?

Projection suivie d’une rencontre avec Maxime Kouvaras.
 Prix libre. Réservation souhaitée : Dit e-mailadres wordt beveiligd tegen spambots. JavaScript dient ingeschakeld te zijn om het te bekijken..

SAMEDI 23 AVRIL • QUELLES ALTERNATIVES POSSIBLES ?

15h00 ► Revenu universel : dépasser le théorème d’impossibilité

Une présentation de Marc-Antoine Sabaté (Centre de théorie politique, ULB). Revenu de base, allocation universelle (souvent inconditionnelle) : ces concepts semblent avoir le vent en poupe. Mais comme l’arbre qui cache la forêt, derrière les diverses définitions du revenu de base se cache un éventail très large de nuances politiques et de projets de société. Marc-Antoine Sabaté nous propose de les égrainer pour, qui sait, en dépasser l’impossibilité.
 Entrée gratuite.

17h00 ► Propositions et utopies pour un autre modèle de sécurité sociale

Mise en débat des questions récoltées au long des 4 journées de rencontres avec Anne Eydoux (Les économistes atterrés), Cédric Leterme (GRESEA), Sarah de Liamchine (Faire Front)… Après quatre jours de labeur intense et de sueurs froides, nous mettons en débat les questions et lignes de forces qui ont traversé nos échanges. Quels mécanismes de solidarité doit-on mobiliser pour résoudre les dysfonctionnements identifiés ? Quels sont les modèles alternatifs ? Sont-ils assez fédérateurs, pourquoi n’ont-ils pas plus d’écho dans le débat public, doivent-ils être imposés par la lutte, quelles sont les inerties et impasses qu’il faut vaincre pour reconstruire autre chose ? Comment finalement transformer les plaies béantes exacerbées par la crise sanitaire et écologique, en mouvement social fédérateur ?
 Entrée gratuite.

19h00 || Pause

En continu tout au long de ces journées : bar et petite restauration sur place.
Ainsi qu’une exposition, avec notamment les “Lettres de non motivation” de Julien Prévieux.

20h00 ► Cabaret à peine travaillé

Programmation imméritée d’artistes au travail :
ça bosse, ça geint, ça subit, ça fuit, ça dérive, ça guérit, ça transmet !
 Entrée gratuite.

INFOS PRATIQUES

Les rencontres “Au travail : l’intermittence en questions” sont organisées par StillStanding for Culture.
 En partenariat avec la Maison des Cultures de Saint-GillesEconosphères et ZIN TV.
 Avec le soutien de la Fondation Mycelium, de la COCOF et de l’Echevinat de la Culture de Saint-Gilles.

Toutes les activités ont lieu à la Maison des Cultures de Saint-Gilles, 120 rue de Belgrade, 1060 Bruxelles.
 Sur place, un bar ainsi qu’une petite restauration sont proposés tout au long de ces journées.
 Entrée gratuite et accès libre pour les rencontres sous réserve de place disponible (65 personnes par activité). Entrée payante pour le spectacle (10 €) et les projections (prix libre) pour lesquels les réservations sont souhaitées.
 Paiement uniquement en liquide sur place (pas de Bancontact). Il n’y a pas de tirette à proximité : prévoir à l’avance !

 

Bron: https://www.stillstandingforculture.be/avant-programme/