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Rassemblement de soutien à Julian Assange. Acte 166 

 

Prochain rassemblement, lundi 13 juin dès 17h 

  • Place de la Monnaie à Bruxelles 
  • Place de l'Ange à Namur.

AGENDA COMPLET SOUS LE TEXTE ET LES LIENS.

 

      BRUXELLES

--- Le lundi 13 juin de 17 à 19h 

Rassemblement Place de la Monnaie

--- Les lundis 20 et 27 juin de 17 à 19h

Rassemblement Place de la Monnaie

         NAMUR

--- Le lundi 13 juin de 17 à 18h

Rassemblement place de l'Ange.

        En ligne

--- Lundi 13 juin à partir de 17h, Manif virtuelle.

Envoyez vos photos (un ruban jaune à votre fenêtre ? quelques lettres sur une feuille FREE ASSANGE...) 

soit sur l'événement facebook:

https://www.facebook.com/events/758223231859834

Bonjour à toutes et tous,

A Bruxelles, retour ce lundi 6 juin devant l'ambassade du Royaume-Uni, un retour tendu car l'incertitude liée à l'attente, toujours prolongée, de la décision de la ministre de l'Intérieur Priti Patel augmente sans cesse. Nous sommes présents mais nous voudrions agir et cette attente limite nos possibilités.

Nous avons rejoint une campagne lancée par Free Assange Wave, une campagne qui se déroulera dans le plus de pays possibles (voir la description dans le § Campagne). Nous avons déjà réalisé deux photos (pièce jointe 1) en réponse à cette campagne.

A Namur, retrouvailles sur la place de l'Ange et toujours la même détermination : Free Julian Assange. (photo 2)

 A propos de Priti Patel, un article de Richard Norton-Taylor, publié par Declassified UK (lien 2), attire notre attention sur une nouvelle menace qu'elle fait peser sur la liberté de la presse, c'est d'ailleurs le titre de l'article: "Priti Patel étend une nouvelle menace sur la liberté d'expression"  ! 

Priti Patel défend en effet un projet de loi sur la sécurité nationale qui contient une menace pour la liberté d'expression. 

Cette loi est discutée en ce moment par les députés britanniques. 

Le projet vise à lutter contre les nouvelles formes d'espionnage, elle viserait des journalistes (mais aussi des personnes de la société civile travaillant pour des associations de défense des droits humains) qui recevraient un financement de gouvernements étrangers, même amis, et qui utiliseraient des données provenant de fuites. Cette loi pourrait par exemple viser des données liées à la politique d'asile, à la politique énergétique du Royaume-Uni.

Les journalistes travaillant pour des médias britanniques ne commettraient pas d'infraction alors que d'autres travaillant pour des médias étrangers et publiant des articles basés sur les mêmes fuites pourraient encourir jusqu'à l'emprisonnement à vie. 

Quelque chose de particulièrement inquiétant dans ce projet est que la définition du préjudice envers le Royaume-Uni reposerait entièrement sur la décision des ministres britanniques et qu'il ne serait pas possible de faire valoir que la publication se justifiait parce qu'elle était dans l'intérêt du public.

La défense de ce projet de loi en ce moment où l'on attend de la ministre de considérer Assange comme un journaliste n'ayant fait que son travail : informer dans l'intérêt du public, donne froid dans le dos.

La criminalisation du journalisme n'est pas acceptable mais elle est devenue un outil pour les pouvoirs qui craignent que leurs secrets ne soient révélés. 

Les Etats-Unis avec la poursuite acharnée de Julian Assange pensent casser à jamais ce devoir d'informer de la presse et notre droit d'être informés.

Nous avons besoin de l'information et nous nous battrons pour défendre ce droit.

Nous sommes aux côtés de Julian Assange pour défendre la transparence du pouvoir et la protection de la vie privée de ceux qui ne l'ont pas. (voir la citation en tête de mail).

 Pour nous donner du courage, n'oublions pas que le mouvement grandit et se renforce. 

Le film "Hacking Justice", vous le savez, a beaucoup été projeté en France (chaque fois suivi d'un débat)  et les projections continuent mais il est aussi projeté et sera projeté à Londres, Stockholm, Vienne...

Le film "Ithaka", tourne en Australie et en Nouvelle-Zélande et commencera bientôt à tourner en Europe (Vienne) 

Des actions de rue de plus en plus nombreuses ont aussi lieu un peu partout (photo 3. Leipzig - 3 mai 22).

Et le premier juillet, un membre d'un comité de Hambourg va commencer une longue marche jusqu'à Belmarsh. Il passera par la Belgique notamment Bruxelles et Gand. Nous irons certainement à sa rencontre et des marcheurs parmi nous, pourront l'accompagner sur une certaine distance. (Plus d'info très bientôt). 

 L'ancien secrétaire d'Etat et ancien directeur de la CIA, Mike Pompeo sera appelé à témoigner à propos d'un complot contre Assange lorsqu'il vivait à l'ambassade d'Equateur à Londres 

La demande avait été soumise par l'avocat Aïtor Martinez au procureur Carlos Bautista qui l'a soutenue. 

Le juge du tribunal national Santiago Pedraz vient de l'accepter et convoquera donc Mike Pompeo, comme témoin durant ce mois de juin (il pourra être entendu par lien vidéo).

Dès son arrivée à la tête de la CIA, Mike Pompeo avait qualifié WikiLeaks de service de renseignement hostile et avait œuvré contre Assange. Il sera auditionné dans le cadre du procès de David Morales, dirigeant de l'agence UC Global pour espionnage à l'ambassade d'Equateur à Londres.

On sait que la CIA s'attaque aux journalistes et aux lanceurs d'alerte et qu'en 2017, des plans pour kidnapper et même assassiner Julian Assange à l'ambassade d'Equateur avaient été élaborés par la CIA avec l'aide de l'entreprise UC Global qui, alors qu'elle avait été engagée par l'ambassade pour aider à sa protection, s'était rapidement mise au service des Etats-Unis pour espionner Assange, les visiteurs qu'il recevait ainsi que les diplomates de l'ambassade.

Ces plans de kidnapping et assassinat et les nombreuses discussions acharnées au sein de l'administration Trump à leurs propos, à propos de leur faisabilité et de leur légalité, ont été publiés par YahooNews en septembre 2021 et se basent sur de nombreuses déclarations de hauts fonctionnaires des Etats-Unis. (liens 4 et 5)

 

Rassemblement de soutien à Julian Assange. Acte 167

Semaine après semaine, Julian Assange reste emprisonné. Semaine après semaine, nous attendons que la ministre de l'Intérieur britannique décide de son extradition ou la bloque. Nous devons rester...

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