Les conséquences de la modification du climat planétaire due aux activités humaines sont de plus en plus répandues et dévastatrices. Chaque centième additionnel de température moyenne a son impor- tance, et le maintien du réchauffement mondial sous 1,5°C est fondamental car un dépassement de ce seuil mènerait à une situation bien plus dangereuse et instable.

La prochaine conférence climat à Katowice, en Pologne (COP24) à la fin de cette année, s'annonce comme étant le sommet le plus important depuis la COP21. Les décisions quant à la mise en œuvre de l'Accord de Paris - qui pourraient en renforcer ou en brider l'efficacité - doivent être finalisées lors de la COP 24. En outre, un premier dialogue sur l'ambition globale est à l'ordre du jour, qui sera le point de départ du rehaussement quinquennal des contributions nationales (CDN), comme convenu à Paris.

Le financement climat international promet d'être à nouveau le sujet central des discussions. Apporter des réponses constructives aux questions concernant le soutien qui sera apporté aux pays en développement est indispensable pour que la COP24 puisse être un succès, et que des avancées soient possibles sur tous les dossiers.

Par ailleurs, pour jouer un rôle constructif, la Belgique doit balayer devant sa propre porte : alors que les émissions de notre pays augmentent à nouveau depuis 2014, la volonté et la coopération politique se font attendre en Belgique. La crédibilité internationale de notre pays sur le climat doit être rétablie. Ceci passe par une voix ambitieuse sur la scène internationale et par la mise en place de politiques cohérentes au niveau national.