Le gouvernement de Mauricio Macri a conduit le pays au bord d’un gouffre économique: perte du pouvoir d’achat des salariés due à l’inflation, chômage, récession et augmentation brutale de la pauvreté.
Les syndicats argentins unissent leurs forces pour s’opposer au gouvernement de Mauricio Macri. Les trois affiliés de la CSI dans le pays – CGT, CTA-T et CTA-A – ont déclaré qu’ils participeraient à la grève générale du 29 mai prochain. Le mouvement syndical exige l’abandon des politiques d’ajustement du gouvernement, imposées au travers d’un accord avec le Fonds monétaire international (FMI).
Selon les données officielles, 14 millions d’Argentins vivent dans la pauvreté, un nombre jamais atteint depuis la crise économique de 2001. Cette situation dramatique a encore été aggravée par les mesures de resserrement budgétaire exigées par le FMI, touchant plus particulièrement les travailleurs/euses et leurs familles. Depuis le lancement du programme du FMI, la pauvreté a augmenté de 6,3%.
«Macri a été élu en 2015 en échange de sa promesse de résoudre à la fois l’inflation, la pauvreté et la corruption. Mais, dès son ascension au pouvoir, il a fait tout le contraire et a décidé de gouverner en faveur d’une minorité puissante», a souligné Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI, en précisant:
«Le mouvement syndical international soutient nos collègues syndicalistes argentins, qui revendiquent des solutions profitables à l’économie réelle, au lieu de se contenter de suivre les injonctions des marchés financiers et du FMI».
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