SAUVER DES VIES N’EST PAS UN CRIME
Durant les six premiers mois de l’année 2019, le gouvernement américain a tenté d’emprisonner neuf volontaires humanitaires car ils avaient procuré de l’eau et de la nourriture aux migrant·e·s dans le désert qui se situe à la frontière avec le Mexique. Le docteur Scott Warren est l’un d’entre eux. Il encourt 20 ans de prison pour avoir fourni de l’eau, de la nourriture et un abri à des migrant·e·s. Si le président Trump et son administration poursuivent de telles politiques répressives, les attaques à l’encontre des défenseur·e·s de droits humains tels que Scott Warren ne feront qu’augmenter.
Une répression qui n’est pas nouvelle
Ces deux dernières années, le gouvernement américain a tenté de punir celles et ceux qui protègent courageusement la vie et les droits des migrant·e·s, réfugié·e·s et des personnes demandant l’asile à la frontière entre les États-Unis et le Mexique : détentions, interrogatoires prolongés, restrictions de voyage, fouilles de leurs appareils électroniques. Aujourd’hui, ce phénomène s’est intensifié jusqu’à devenir une véritable campagne illégale justifiée par des motifs politiques et basée sur l’intimidation, la menace, le harcèlement et les poursuites pénales à l’encontre de défenseur·e·s des droits humains.
Des conséquences dramatiques
Cette répression risque de dissuader les défenseur·e·s de droits humains d’agir alors qu’ils font pourtant un travail primordial. Mais cela a également un impact sur des milliers de migrant·e·s et demandeurs et demandeuses d’asile qui comptent sur leur compassion et leur soutien pour éviter de mourir dans le désert.
Après les décisions prises pour repousser les migrant·e·s, l’administration Trump punit à présent celles et ceux qui les aident.
Stop à la répression : la solidarité n’est pas un crime
Interpellez dès maintenant les autorités américaines pour protéger les droits des défenseur·e·s des droits humains tels que le docteur Scott Warren, qui oeuvrent avec courage et humanité pour protéger d’autres êtres humains.