Au Burkina Faso, des milliers de jeunes et de très jeunes filles sont victimes de mariages précoces et forcés. Une fois mariées, elles sont censées accomplir de très nombreuses tâches ménagères et se dévouer à la maternité. Ces filles voient un grand nombre de leurs droits violés : elles sont déscolarisées, elles sont souvent victimes de violences physiques et sexuelles et elles n’ont pas la possibilité de choisir si elles auront accès ou non à la contraception. Ce sont leurs maris qui décident.
Alors que le gouvernement s’était engagé en 2015 à finaliser une stratégie nationale de lutte contre les mariages forcés, aucune action concrète n’en encore été entreprise. La législation interdisant les mariages forcés n’est toujours pas strictement appliquée. À l’occasion de la Journée internationale de la fille ce 11 octobre, signez pour demander au gouvernement burkinabè de s’engager, enfin, à lutter contre ce fléau.