Koopkrachtplakkaat

EnergieplakkaatC

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Nous basant sur ce qui est paru dans les médias, la note du "préformateur" contient une série de mesures qui répondent aux attentes des organisations sociales (syndicats, organisations de lutte contre la pauvreté) et à celles des mouvements pour l'environnement. Notamment: des moyens importants pour les chemins de fer, une augmentation des pensions et des salaires les plus bas, la revalorisation du dialogue social, ...

Qui va payer?

La note ne semble pas préciser où l'on trouvera les milliards nécessaires pour financer ces dépenses (justifiées).

C'est d'autant plus étonnant que le parti socialiste , comme les partis verts, avaient réagi positivement dans les mois qui précédaient les élections, aux propositions contenues dans le mémorandum commun du FAN (Financieel Actienetwerk) et de son équivalent francophone, le RJF (Réseau pour la justice fiscale).

Ces réseaux, où collaborent à côté des syndicats, une série d'organisations de terrain, proposent entre autre:
-de rassembler tous les revenus et de les taxer de manière progressive,
-de taxer les fortunes
-de lutter contre la fraude fiscale, pour laquelle plus de fonctionnaires sont nécessaires
-de taxer effectivement les multinationales

Le mémorandum de ces réseaux et les réponses des partis politiques à ces propositions peuvent être consultés sur l'internet: http://www.hetgrotegeld.be/index.php/les_grosses_fortunes/RJF

L'application de ces propositions fiscales justifiées rapporterait par an des dizaines de milliards de revenus supplémentaires pour les caisses de l'Etat.

Le financement de la sécurité sociale

La réflexion de nombreux commentateurs est que la sécurité sociale va se retrouver de plus en plus sous pression en raison du vieillissement de la population, qui aura pour conséquence que les pensions et les soins de santé deveindront impayables.

Ce qui est peu, voire jamais mis en exergue est que "le gouvernement suédois" a organisé un gigantesque problème pour la Sécurité sociale en ramenant la cotisation patronale sur les salaires de 33 à 25 %. C'est un gigantesque cadeau aux patrons qui, selon les syndicats va rapporter 11 milliards de moins pour la Sécurité sociale. Jusqu'à présent, aucun parti politique n'en a parlé.

Que faire?

Il est grand temps de convaincre les partis politiques progressistes (sur le plan social et écologique) qu’ils doivent abandonner le tabou sur la nécessité de plus de moyens financiers pour l'Etat et la Sécurité sociale.

En d’autres mots: chercher l’argent ou il se trouve !