Pour faire face aux besoins financiers nécessaires à la lutte urgente contre la pandémie de coronavirus, plusieurs appels pour l’annulation de la dette publique ont été lancés par des mouvements sociaux en Amérique latine, en Afrique australe et du Nord, en Europe. Des responsables officiels en Afrique (ministres des finances africains, représentants de la CEMAC, les présidents du Sénégal et du Niger) ont eux aussi appelés à un moratoire sur la dette de leurs pays. Avec leur hypocrisie habituelle, le groupe de la Banque mondiale et du FMI, ont exprimé des propos dans ce sens.
Dans notre continent, la catastrophe sanitaire vient s’ajouter aux foyers d’insécurité et à la précarité. La crainte la plus répandue est celle de la capacité des structures de santé publique de la région à faire face à une grosse propagation de la pandémie. La privatisation à outrance des services essentiels y compris celui de la santé publique a empêché les pays africains à respecter le ratio médecin population, sage-femme population, infirmier population, entrainant la dégradation du plateau technique des structures sanitaires, le non-respect de la distance réglementaire entre les citoyens et les structures de santé.
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