Aujourd'hui, la Coalition Climat a remis des frites et de la bière aux préformateurs Egbert Lachaert et Conner Rousseau. Une nouvelle étude démontre que la crise climatique aura des conséquences socio-économiques majeures en Belgique, notamment sur la production de frites et de bière. La chaleur et le stress hydrique en 2018 ont par exemple entraîné une réduction de 31 % de la culture des pommes de terre et, selon les projections des chercheurs, la production de bière diminuera de 40 % d'ici 2050, dans le pire scénario.

"88% des Belges mangent des frites une fois par semaine. La crise climatique ne menace donc plus seulement la sécurité mondiale et la biodiversité, mais aussi nos traditions. Les études s'accumulent pour démontrer le coût de l’inaction, qui se chiffre en milliards. Elles démontrent aussi que nous pouvons créer des dizaines de milliers d'emplois en rehaussant notre ambition. Puisque cela ne semble pas suffire, nous espérons que le danger que courent nos frites permettra d’enfin alarmer nos responsables!" déclare Nicolas Van Nuffel de la Coalition Climat.

La pandémie du COVID-19 a relégué la crise climatique au second plan de l'agenda politique. Cependant, les conséquences des changements climatiques font rage et l'urgence est plus que jamais d'actualité. Pour rester en dessous du seuil crucial du réchauffement global de 1,5 °C, les émissions mondiales doivent être réduites de moitié d'ici 2030. Les négociateurs ont exprimé l'ambition de vouloir adopter une vision à 10 ans. La Coalition Climat demande d'urgence un gouvernement climat, afin d'entamer le virage de la transition juste vers une société bas carbone.

“Un gouvernement climat opte résolument pour des objectifs ambitieux, une politique climatique renforcée et équitable, une meilleure coopération intra-belge et assume sa responsabilité envers les pays vulnérables” conclut Nicolas Van Nuffel.

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