Ce mercredi, Amnesty International rend publics les résultats d’un sondage réalisé en Wallonie et à Bruxelles entre le 20 août et le 3 septembre 2020 par l’institut Dedicated sur les perceptions et les préoccupations de la population en Fédération Wallonie-Bruxelles en ce qui concerne ses libertés et ses droits fondamentaux suite aux mesures prises pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Ce sondage révèle notamment que plus d’un Belge francophone sur deux (57 %) pense que la crise sanitaire va avoir des répercussions assez négatives/très négatives sur les droits humains. Parallèlement, 44 % des personnes sondées estiment que les mesures destinées à lutter contre la pandémie de COVID-19 vont nuire aux droits humains et aux libertés individuelles.
Parmi les libertés individuelles qui pourraient être mises à l’épreuve de la crise sanitaire, les personnes interrogées craignent de ne plus pouvoir circuler librement (43%), d’être mal informées quant à l’évolution de la crise sanitaire (37 %), que les responsables politiques prennent des décisions à la fois exceptionnelles et non justifiées (34 %), qu’on s’occupe moins bien des personnes plus âgées (30 %), d’être surveillé·e·s (23 %) et que la liberté d’expression des journalistes soit limitée (19 %). Par ailleurs, 49 % des personnes sondées pensent que les autorités « nous cachent des choses ».
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