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Nous n'allons pas les laisser en paix.
Comme il y a très peu de monde en rue, la semaine prochaine nous irons sur la place de la Monnaie mais par la suite, nous retournerons sans doute plus souvent devant les ambassades. La distribution de tracts et la signature de la pétition n'ont pas de très grands résultats pour le moment.
C'était prévisible et c'est pourquoi vous pourrez maintenant trouver la pétition en ligne. Signez-là, partagez-là, faites-là circuler le plus possible (lien en tête de mail).
C'est aussi pourquoi nous avons réactivé la manif virtuelle. Si vous le préférez, vous pouvez participer aux rassemblements en ligne en envoyant vos photos et/ou slogans,
soit sur l'événement facebook (cette semaine https://www.facebook.com/events/943953652798579/)
soit à l'adresse : Dit e-mailadres wordt beveiligd tegen spambots. JavaScript dient ingeschakeld te zijn om het te bekijken.
Sans oublier le hashtag #ManifChezMoi
( Pour rappel, seules les publications personnelles sont acceptées. Pas de partages de vidéos, articles, etc. Vous pouvez voir quelques photos en pièces jointes).

Cette semaine a eu lieu la première audience administrative depuis la fin des audiences de septembre. C'était le jeudi 29 octobre.
Il s'agissait d'une de ces audiences qui doivent avoir lieu une fois par mois, disons tout de suite que la prochaine aura lieu le jeudi 26 novembre.
Le père de Julian Assange était présent. Il a déclaré qu'il n'avait pas d'autre attente que celle que chacun continue son travail pour que le Royaume-Uni prenne la seule décision possible : pas d'extradition et que Julian puisse rejoindre sa famille.
Il a aussi expliqué que la défense avait demandé un délai supplémentaire d'une semaine pour la remise finale des documents. La raison pour laquelle ils ont demandé ce délai, c'est que la prison a tardé plus d'une semaine à donner à Julian Assange l'ordinateur qui contient ces documents pour qu'il puisse les revoir.
Comme il le dit, il s'agit de l'habituel bureaucratie pénitentiaire qui démontre une fois de plus que ce procès n'est pas équitable.
A Bruxelles, le même jour pour marquer notre soutien à tous ceux qui sont présents à chaque audience devant la Westminster Magistrate Court, une petite équipe s'est réunie pour accrocher des rubans jaunes auprès de la statue de la liberté de la presse à la colonne du congrès. (photo en pièce jointe).

Ce lundi 2 novembre, au matin, Manoel, un codétenu de Julian Assange s'est suicidé dans sa cellule.
Alors qu'il vivait depuis 20 ans en Grande-Bretagne, Manoel était menacé d'expulsion vers le Brésil où en tant qu'homosexuel, il aurait été en grand danger.
Il craignait énormément cette expulsion et Julian Assange insiste sur le fait que ce suicide était prévisible.
Il espère qu'une enquête sera ouverte auprès du ministère de l'intérieur, cela pourrait aider à prévenir de tels suicides dans le futur.
C'est Stella Moris qui a relayé un tweet de l'association BIDdetention (Bail for Immigration Detainees ), une ONG qui s'occupe des personnes immigrées détenues, et qui terminait son tweet par : Another life lost at the hands of the UK’s cruel deportation regime. ( une autre vie perdue dans les mains du cruel système d'expulsion du Royaume-Uni ). Stella Moris a aussi dit que Julian Assange considérait Manoel comme un ami, il l'aidait à traduire le courrier en portugais qu'il recevait.
Comme elle le dit, la situation sanitaire actuelle qui sépare plus que jamais les détenus de leurs proches, amis et famille, qui n'autorise que très peu de temps hors des cellules, rend encore plus désespérée leur situation. With no end in sight. It's inhuman. People lose hope. ( Sans perspective. C'est inhumain. Les gens perdent espoir).

SIGNEZ ET PARTAGEZ LA PETITION
https://www.mesopinions.com/petition/droits-homme/exigeons-asile-politique-belgique-julian-assange/111549