✊Les rassemblements et quelques infos✊
✔️ Une grosse vingtaine de personnes ce lundi 7 décembre devant l'ambassade du Royaume-Uni, et de bonnes voix pour crier UK shame on you, no extradition, Free Assange now...
Un rassemblement à Namur aussi sur la place de l'Ange (place Assange ?). (Photo en pièce jointe)
✔️Ce jour correspondait aux dix ans de la date de l'arrestation de Julian Assange à Londres à la suite de la RElance par la Suède d'un mandat d'arrêt européen. Une affaire montée de toutes pièces mais qui permettra de mettre la vie de Julian Assange sous pression pendant les années qui allaient suivre.
Placé en détention, puis assigné à résidence après versement d'une caution, Julian Assange sait que ce qui est visé au-delà de sa personne, c'est la publication des milliers de documents classifiés par WikiLeaks.
Depuis cette date, il est de fait en détention arbitraire que ce soit en prison ou dans des lieux dont il lui est interdit de sortir, sous peine d'être arrêté à nouveau, comme l'ambassade d'Equateur à Londres. Une détention arbitraire dénoncée, en février 2016, par l'ONU, qui appelait à sa remise en liberté et à des compensations de la part de la Suède et du Royaume-Uni.
Un panneau rappelait ces dix ans de détention et nous avons pris quelques photos nous les publierons toutes le 10 décembre, journée internationale des droits humains (mais vous pouvez déjà en voir dans l'album 88 de Monique!).
Une manifestation "10 years of arbitrary detention" a eu lieu à Londres l'après-midi de ce lundi devant le Ministère de l'intérieur et ce 8 décembre, Nils Melzer a réitéré son appel à la libération d'Assange. (Liens 2)
✔️Vous connaissez sans doute le résultat du vote au parlement fédéral à propos de la motion de recommandation présentée par le PTB et qui demandait au secrétaire d’État à l’asile et à la migration de prendre une position politique pour l’octroi du droit d’asile à Julian Assange.
Lors de la séance plénière du jeudi 3 décembre, la Chambre des représentants a refusé d’examiner cette motion. Merci à tous ceux qui ont pris le temps d'écrire aux députées et députés pour leur demander de voter en faveur de la possibilité d'examiner cette motion.
Nous ne reviendrons pas sur la procédure pour le moins peu démocratique qui a entraîné ce refus (rappelons que seuls 30 membres du parlement se sont exprimés pour que la motion soit examinée, 108 pour qu'elle ne le soit pas et 7 se sont abstenus) mais nous allons aller de l'avant.
Le comité Free.Assange.Belgium et Belgium4Assage ont décidé de réagir et de proposer aux députés et députées qui ont marqué un intérêt pour le cas de Julian Assange de s'unir pour rédiger un texte commun et le présenter ensemble au parlement. Un espoir qu'il est possible d'atteindre, à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe et en Australie notamment de tels groupes interparlementaires, dépassant les clivages politiques traditionnels, ont été constitués. Alors le temps presse mais nous nous y attelons.