Vous le savez les rassemblements se suivent et tant que Julian Assange ne sera pas hors de cette abominable prison, tant qu'il ne sera pas de retour dans sa famille, dans la vie, nous continuerons et si cela dure longtemps, nous tiendrons. Mais nous devons faire tout ce que nous pouvons pour que sa libération intervienne rapidement.
Nous insistons pour que sa liberté conditionnelle soit redemandée. Il faut faire appel de la décision de refus du 6 janvier.
Nous comprenons difficilement que cela ne soit pas fait, aucune raison expliquant ce choix ne nous paraît compréhensible.
Ce lundi 1er février, nous étions face à l'ambassade du Royaume-Uni à Bruxelles. Il y a un mois nous avions le soulagement d'avoir appris le refus de l'extradition mais comment admettre qu'une fois l'appel introduit, Julian Assange soit encore en prison en attente de...
Alors les mêmes slogans reviennent. Free Assange now, Hands off Assange, No extradition, ils sont justes et nous continuerons de les crier.
Nous continuerons jusqu'à sa libération et jusqu'au retrait des charges à son encontre.
A Namur aussi les rassemblements continuent et des jeunes viennent s'y joindre ( photos en pièces jointes).
Cette semaine, nous avons aussi participé à la campagne pour la nomination d'Assange au Prix Nobel. Ces nominations doivent venir de catégories précises de personnes, d'anciens lauréats, des représentants politiques, des professeurs d'université de certaines disciplines... Nous avons essayé d'en contacter. Nous savons que Maired Maguire, militante pacifiste nord-irlandaise et lauréate du prix en 1976 a proposé Julian Assange ainsi que Chelsea Manning et Edgar Snowden, l'ont fait aussi Janet Rice et Peter Wish-Wilson ( Australian Green). Nous espérons que la campagne aura aussi fait bouger quelques Belges.
Comme l'a dit Stella Moris, une telle nomination constituerait déjà une protection politique, sans parler de ce qu'une victoire constituerait.
La campagne est finie, l'espoir continue.