Une nouvelle étape vient d’être franchie au sein de l’Entreprise de Travail Adapté (ETA) du Groupe FOES. Pour rappel, le front commun syndical dénonce depuis plusieurs mois le comportement intolérable de la direction (insultes, humiliations et pression envers les travailleurs). En tant qu’organisations syndicales, nous avons toujours dénoncé ces pratiques et tenté de mettre en place une discussion constructive avec l’ETA mais malgré nos actions tant au sein de l’entreprise qu’en dehors de celle-ci et notre demande de clarification sur la composition du conseil d’administration, nous nous heurtons au mépris des anciens membres du conseil du Conseil d’administration (CA). Ces derniers, qui ne sont pourtant plus en ordre au niveau légal, prétendent le contraire sans produire la moindre preuve.
Lorsque nous avons demandé, pour le bien de la concertation sociale, de l’entreprise et des travailleurs, ce qu’il en était du statut de l’actuelle direction sujette à de graves accusations, le CA a déclaré maintenir toute sa confiance à la présente direction. Pour rappel, Il est question de mouvements financiers de plusieurs centaines de milliers d’euros pour de la consultance de la part de la direction et de membres du CA. Lorsqu’ils sont confrontés à ces accusations, ils nous répondent en niant les faits sans broncher !
Concernant le bien-être des travailleurs, rien ne bouge à part l’octroi de chèques-repas qui étaient réclamés depuis plusieurs années. Force est de constater que la mise en lumière de certaines dérives graves pousse le chef d’entreprise à accorder quelques miettes aux travailleurs.
Ce n’est pas ce que nous demandons : la confiance avant tout !
Pour les travailleurs et le front commun syndical, le rétablissement de la confiance passe par le retrait de la direction actuelle qui est visée par des accusations de droit pénal liées aux mouvements financiers. Pour rappel, les ETA sont financées à 70% par de l’argent public !
En aucun cas, cet argent ne peut servir à payer des avocats privés qui tentent de défendre l’indéfendable ! Nous avons toujours saisi les mains tendues, mais face aux mensonges et à la mauvaise foi de nos interlocuteurs (illégitimes), nous avons quitté la table des discussions.
Pour la CSCBIE et la FGTB, la situation actuelle et le comportement de la direction doivent changer immédiatement.