Selon la police de Hong Kong, 118 personnes ont été arrêtées en vertu de la Loi de Sécurité Nationale depuis son entrée en vigueur le 30 juin 2020. 64 personnes ont officiellement fait l’objet de poursuites judiciaires pour le simple fait d’avoir exprimé librement et pacifiquement leurs opinions. Elles pourraient être condamnées à une peine de prison à perpétuité si elles étaient déclarées coupables. Entre criminalisation abusive et violations des droits humains, ces pratiques doivent cesser. Demandez aux autorités d’abandonner les charges et de libérer les personnes qui n’ont fait qu’exercer leurs droits.
DES VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS AU NOM DE LA "SÉCURITÉ NATIONALE”
Le 30 juin 2020, le Comité Permanent du Congrès National Populaire chinois a adopté une nouvelle loi relative à la sécurité nationale à Hong Kong, sans aucune consultation publique formelle, y compris au niveau local. Ses effets s’en sont fait immédiatement ressentir.
De fait, la nouvelle loi prévoit des dispositions concernant des actes de sécession, de subversion ou encore d’activités terroristes. Peu claire et avec une définition très extensive de la “sécurité nationale”, cette loi a été utilisée arbitrairement, devenant un instrument pour restreindre les libertés fondamentales, et notamment les libertés d’expression, de rassemblement pacifique et d’association ainsi que le droit à un procès équitable. Les arrestations et condamnations pénales n’ont cessé d’augmenter. A ce jour, 118 personnes ont été arrêtées et 64 personnes font officiellement l’objet de poursuites pénales.
ARRESTATIONS ET CRIMINALISATION : UNE SITUATION DE PLUS EN PLUS PRÉOCCUPANTE
La détérioration de la situation des droits humains à Hong Kong suite à l’entrée en vigueur de cette loi est gravement préoccupante. Les autorités instrumentalisent le droit pour censurer, harceler et arrêter des activistes ou des opposants politiques. Pour avoir scandé des slogans lors de manifestations ou milité politiquement de manière pacifique, ces personnes risquent de passer leur vie en prison. Elles n’ont pourtant fait qu’exercer leurs droits fondamentaux.
Ce cercle vicieux de violations des droits humains entamé par les autorités doit cesser immédiatement. Signez la pétition pour exiger que les charges contre les détenu·e·s innocent·e·s doivent être abandonnées et cette loi amendée.