Le manque criant de logements sociaux à Bruxelles n’est pas un fait récent, les listes d’attente en font désormais une question politique cruciale. « Trouver des solutions », le nouveau leitmotiv qui laisse sur le banc les questions démocratiques.
© Fred Deltenre
Septembre 2020, le gouvernement publie « un plan d’urgence logement », resucée de leur déclaration de politique générale de début de législature. Le grand enjeu : trouver des solutions à 15 000 ménages en attente d’un logement social, sur les 44 000 de la liste.
Mars 2021, le moratoire sur les expulsions domiciliaires décrété en début de confinement prendra bientôt fin. Dans le secteur logement, ça se sait, d’ailleurs certains acteurs du milieu réclament eux aussi la fin du moratoire : les Agences Immobilières Sociales. Elles ont elles aussi besoin de pouvoir expulser des locataires, pour ne pas sombrer financièrement.
Des AIS qui réclament la fin d’un moratoire, et une politique de « solutions », deux facettes d’une même pièce : celle de la délégation progressive au secteur privé de la question du logement abordable, aux dépens d’une politique publique (et donc collective) du logement.
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