Les rassemblements de vacances sont surprenants. Parfois, il y a moins de monde, certains "piliers" sont partis en vacances mais parfois au contraire, il y a plus de monde. Hier nous avons eu le plaisir de revoir des amis et des amies qui ne peuvent venir régulièrement en raison de leur travail par exemple. Mais à les revoir, on sent que personne n'oublie et que le groupe de soutien existe vraiment. Vivant au cœur de chacun.
Donc des retrouvailles sur la place de la Monnaie et constance pugnace à Namur.
J'extrais ici d'un article d'un ancien sénateur vert australien (lien 2), une déclaration de Stella Moris. L'article est très intéressant et offre une belle synthèse de la situation vue du côté australien. Mais cette déclaration mérite une mise en évidence, je pense qu'on peut y trouver un nouvel élan. Nous ne devons rien lâcher.
Il souffre", dit-elle. "C’est une lutte quotidienne, de se réveiller et de ne pas savoir quand et comment cela va se terminer. Julian est incroyablement fort et tire sa force du fait qu’il sait qu’il est du bon côté de l’histoire, qu’il est puni pour avoir fait ce qu’il fallait. C’est un battant, mais personne ne resterait insensible à ce resserrement progressif sur lui, qui tente de le briser à tous égards."

➖ La procédure d'appel.
L'appel de l'accusation ayant été jugé recevable de façon limitée (2 des 5 motifs d'appel ont été rejetés) par la Haute Cour britannique, nous savons déjà que de longues procédures vont reprendre.
Ce mercredi 11 août aura lieu une audience préliminaire. En fait, l'accusation conteste le fait que l'appel ait été reçu de façon partielle.
La haute Cour a accepté que l'accusation présente des assurances à propos des conditions d'incarcération aux Etats-Unis et du fait que Julian Assange ne pourrait être soumis à des SAM. Par contre, elle a rejeté deux points soulevés par l'accusation : le fait qu'elle considère que le psychiatre Michael Kopelman n'aurait pas dû être accepté comme témoin de la défense et le fait que la juge Baraitser aurait trop tenu compte de ce témoignage dans sa prise de décision.
A cette occasion, nous envoyons ce mercredi un texte à la presse et quelques photos d'une petite action de soutien à Bruxelles.
Une manifestation se tiendra à Londres devant la Royal Courts of justice.
Nous espérons avoir plus d'info la semaine prochaine.

➖ Pegasus aujourd'hui et les révélations de WikiLeaks il y a 10 ans.
Les révélations sur Pegasus ont commencé le 18 juillet. A cette date un consortium (dans lequel on retrouve des journalistes, des médias – dont Le Monde, Radio France...-, des ONG Forbidden Stories, Amnesty International), a fait savoir que le logiciel développé par la firme israélienne NSO avait permis d'espionner les téléphones portables de journalistes, d'avocats, de personnalités politiques ou du monde des affaires...pour le compte de nombreux pays, suivait une longue liste de pays y ayant eu recours : Arabie saoudite, Maroc, Mexique, Togo...
Cette surveillance de masse rappelle la dénonciation qui en avait déjà été faite, il y a 10 ans par Julian Assange lors d'une conférence de presse (voir la vidéo, lien 4)
✔ En 2011, Wikileaks et Julian Assange ont révélé les Spy Files qui apportent des informations sur la réalité et les pratiques de l'industrie de la surveillance internationale. Ce sont les mêmes pratiques qui sont encore utilisées aujourd'hui par des entreprises pour vendre des outils comme Pegasus pour permettre aux dictateurs et aux