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Le 1er novembre, bien sûr, c'est un jour de congé mais comment aurions-nous pu rater ce rendez-vous devant l'ambassade du Royaume-Uni ou sur la place de l'Ange, quelques jours seulement après les audiences d'appel de ces 27 et 28 octobre. Comment rater ce rendez-vous alors que nous entrons dans ce temps d'attente de la décision des juges. Un temps d'attente d'au moins quelques semaines, voire plus mais aussi un temps dont nous devons nous saisir pour augmenter nos actions.

Pour rappel, en janvier, l'extradition d'Assange a été refusée par la juge Vanessa Baraitser à cause d'un risque de suicide élevé lié aux conditions d'incarcération qui seraient appliquées à Assange en cas d'extradition.

Les États-Unis ont fait appel de cette décision devant la Haute Cour du Royaume-Uni et c'est cet appel qui était examiné pendant les audiences de ces deux jours.

Le premier jour était consacré à l'exposé des assurances étasuniennes concernant les conditions d'incarcération. Les représentants de l'accusation ont affirmé que le gouvernement des Etats-Unis peut garantir à la Cour qu'Assange ne sera pas détenu dans des conditions strictes d'isolement et ne sera pas soumis à des mesures administratives spéciales. Mais ils ont aussi affirmé que la santé mentale d'Assange n'est pas si mauvaise et ont remis en question le psychiatre Kopelman qui les avaient décrites. Il l'ont considéré comme pas crédible et ont affirmé qu'il aurait dû être écarté par la juge Baraitser.

Le deuxième jour de l'audience de l'appel, la défense a exposé ses arguments prouvant que la décision de la juge prise pour des raisons médicales devait être maintenue, que les assurances étasuniennes n'étaient pas recevables.

Les juges ont dit que et l'accusation et la défense leur avait apporté beaucoup d'informations et qu'ils allaient pendre le temps d'y réfléchir.

On ne sait donc pas quand la décision sera rendue publique mais on sait que l'affaire est politique et que le fond de l'accusation qui a été admis par la juge Baraitser reste en arrière plan et a de quoi inquiéter. Si le cas est politique, la mobilisation des politiques est importante et la pression des citoyens l'est aussi.

C'est ce que laisse entendre Kristinn Hrafnsson, rédacteur en chef de WikiLeaks : "Extrader Assange reviendrait à le condamner à mort... Faites entendre votre voix, mettez la pression sur les médias et les politiciens partout dans le monde. Julian Assange ne peut pas être extradé."

A la sortie des audiences, plusieurs personnes ont pris la parole.

Le directeur de Reporters sans frontières, Christophe Deloire, a appelé tous les journalistes à s'opposer d'urgence à l'extradition d'Assange "avant qu'il ne soit trop tard" pour éviter un précédent désastreux.

Les députés européens Mike Wallace et Clare Daly étaient présents à Londres. Clare Daly a rappelé cette réalité choquante : "Les criminels se promènent en liberté, et Julian Assange est persécuté, c'est ça le crime. C'est une persécution politique."