Koopkrachtplakkaat

EnergieplakkaatC

173646265 10222054268599783 1356797931624160070 n

Delen van artikels

9e5fe739c6f1574990dc88504e6a78
Les travailleur·se·s migrant·e·s sont au cœur de la réalisation du rêve du Qatar d’accueillir la Coupe du monde de la FIFA 2022. Mais dix ans après que la FIFA ait attribué le tournoi au Qatar, des milliers d’entre eux sont toujours exploités par des patrons sans scrupules.

Des millions d’hommes et de femmes d’Asie et d’Afrique sont venus au Qatar en quête d’un avenir meilleur. Ils ont souvent payé des sommes exorbitantes à des agents de recrutement pour obtenir un emploi à l’étranger, avant de parcourir des kilomètres pour subvenir aux besoins de leurs proches.

UNE COUPE DU MONDE CONSTRUITE ENTIÈREMENT PAR LES PERSONNES MIGRANTES
Au Qatar, ces travailleur·se·s migrant·e·s - qui représentent 95 % de la main-d’œuvre du pays - construisent les stades de la Coupe du monde, les routes, le métro. Lorsque le tournoi débutera, ils s’occuperont des joueurs et des supporters dans les hôtels, les serviront dans les restaurants, les transporteront et assureront la sécurité des sites : tous ceux et celles qui visiteront le Qatar seront pris en charge par des travailleur·e·s migrant·e·s tout au long de leur parcours.

DES PROFITS AU DÉPEND DES DROITS HUMAINS
Mais aujourd’hui, alors que la FIFA s’apprête à générer d’énormes profits grâce à la Coupe du monde, les travailleur·se·s migrant·e·s continuent de souffrir pour que cela soit possible. Les récentes réformes du Qatar ne sont pas suffisamment mises en œuvre ou appliquées, ce qui signifie que de nombreuses entreprises ne paient toujours pas leurs travailleur·se·s correctement ou ne les traitent pas équitablement. Les employeurs exercent toujours un contrôle excessif sur la vie de leurs employé·e·s et peuvent les faire travailler un nombre d’heures excessif ou les empêcher de changer d’emploi. Lorsque les travailleur·se·s migrant·e·s sont exploité·e·s, il leur est très difficile d’obtenir justice ou réparation, et il leur est interdit d’adhérer à des syndicats, de sorte qu’ils·elles ne peuvent pas lutter collectivement pour de meilleures conditions de travail.

La FIFA a clairement la responsabilité d’agir lorsque des personnes travaillant sur des projets de la Coupe du monde risquent d’être victimes d’abus du travail, et d’user de son influence pour inciter le Qatar à protéger correctement tou·te·s les travailleur·se·s migrant·e·s.

LA FIFA A UNE RESPONSABILITÉ ET UN RÔLE À JOUER
Lorsque la FIFA a décidé d’organiser la Coupe du monde au Qatar, elle savait - ou aurait dû savoir - que l’organisation du tournoi dans ce pays comportait des risques inhérents, en raison de la forte dépendance du pays à l’égard des travailleur·se·s migrant·e·s et de la grave exploitation dont ils·elles sont victimes. Si des progrès ont été accomplis en matière de droits du travail, les abus actuels montrent que le Qatar et la FIFA ont encore beaucoup à faire pour que la Coupe du monde laisse un héritage positif.

C’est pourquoi nous demandons instamment à la FIFA de dénoncer les abus en matière de travail. Elle doit prendre des mesures urgentes pour garantir que tous les travailleur·se·s lié·e·s à la Coupe du monde puissent jouir de leurs droits, et appeler publiquement le Qatar à mettre en œuvre de toute urgence ses propres réformes, afin que ceux et celles qui contribuent tant au tournoi puissent réaliser leurs propres rêves d’une vie décente.

Ensemble, nous pouvons faire en sorte que Qatar 2022 change la donne pour les travailleur·se·s migrant·e·s.

Source: https://www.amnesty.be/veux-agir/agir-ligne/petitions/qatar-travailleurs-migrants?s=2021-0032%3A65353050-bb8300c3-1201-416c-89c4-6af0cc0a1a15