« Encore combien de victimes avant que vous agissiez ?» 

La Coalition Climat est venue exiger des actions à la hauteur de l’urgence climatique ce vendredi devant le siège du gouvernement flamand.  

Ce vendredi 26 novembre, la Coalition Climat a organisé un « die-in » devant le gouvernement flamand, place des Martyrs à Bruxelles. L’action dénonçait l’inaction politique belge face à la crise climatique après le bilan décevant de la COP26. Les personnes présentes se sont ainsi écroulées devant les chefs de gouvernement pour leur demander : « Encore combien de victimes avant que vous agissiez ? » 

Nicolas Van Nuffel, président de la Coalition Climat : « Nous n’avons pas choisi le lieu de l’action au hasard : la Région flamande a clairement eu une attitude de blocage lors des prises de décisions liées aux enjeux climatiques. C’est pour cela que nous avons mené cette action devant le siège du Gouvernement flamand. Mais il faut aussi insister sur le fait que ni le fédéral, ni les autres régions n’ont adopté des plans réellement en ligne avec l’Accord de Paris. »

La Coalition Climat insiste sur le manque d’ambition et d’unité dans la lutte contre le changement climatique :  

1) Le plan climat national ainsi que les plans régionaux actuels ne nous permettront pas de rester sous les 1,5°C de réchauffement climatique.  

2) Avec déjà près d’un an de retard, les différentes entités n’ont toujours pas trouvé d’accord sur la répartition intra belge des objectifs climatiques et énergétiques.  

3) Au-delà des annonces ponctuelles, la contribution belge au financement climat international est imprévisible, insuffisante et en majorité constituée du recyclage de l’aide publique au développement.   

« Près de 50 000 personnes sont descendues dans les rues de Bruxelles avant la COP26 pour tirer la sonnette d’alarme sur l’urgence climatique », insiste Nicolas Van Nuffel. « Force est de constater que leurs voix n’ont pas été prises en compte. On ne peut tout simplement pas se contenter de cette absence de réponse. Il est grand temps que la Belgique se mette en ordre de bataille pour affronter le chantier du siècle : réconcilier prospérité, justice sociale et respect des limites planétaires. »  

Notes aux rédactions