Communiqué de presse UBT: Le secteur des taxis bruxellois : grand temps d’entrer dans le 21e siècle.
La condamnation d’Uber et la fermeture de son application vendredi passé a radicalisé le débat sur l’avenir du secteur des taxis à Bruxelles. Après lecture du plan taxi ‘Vervoort’, l’UBT-FGTB plaide en faveur de la modernisation du secteur, et ce en votant au plus vite ce plan taxi moyennant quelques adaptations. Ensuite en implémentant l’application bruxelloise (prévue il y a sept ans déjà !), on pourra trouver une solution pour les chauffeurs abandonnés à leur sort par Uber.
Le Plan ‘Vervoort’
Selon l’UBT-FGTB, les points suivants du plan Vervoort méritent d’être précisés : la réservation d’une course, le ‘numerus clausus’ et le statut du chauffeur (salarié ou indépendant – y compris activité accessoire). Frank Moreels, président de l’UBT-FGTB : “ Nous exigeons que les chauffeurs de limousine parcourent la même procédure de sélection que les chauffeurs de taxi et que les services de contrôle et d’inspection obtiennent davantage de moyens humains et matériels pour bannir les pratiques illégales du secteur.”
Appli taxi bruxelloise
Il y a sept ans, le gouvernement bruxellois avait décidé de développer une appli taxi bruxelloise. Il est inacceptable que cette application ne soit toujours pas opérationnelle. Il est grand temps de mettre en œuvre ce qui a été décidé, au lieu de continuer à tolérer Uber. Frank Moreels : “Le fait que certains députés bruxellois essaient de contourner une décision du juge en déposant une proposition d’ordonnance est inacceptable. Apparemment, pour ces députés, les intérêts d’une multinationale californienne priment sur ceux des chauffeurs de taxi belges.”
Une solution pour les chauffeurs
Les chauffeurs qui roulaient pour Uber à Bruxelles le faisaient avec des licences flamandes, wallonnes et bruxelloises, souvent au moyen d’une sous-location illégale. Pour une minorité de ces chauffeurs, c’était leur profession principale. Sandra Langenus : “C’est avant tout la responsabilité d’Uber de payer une forme d’indemnité de rupture à ces gens parce qu’Uber a fermé sa propre plateforme, rompant ainsi le contrat avec ces chauffeurs. Pour les Bruxellois qui perdent ainsi leur revenu, nous demandons au gouvernement bruxellois d’établir très rapidement un registre où pourront s’inscrire ces chauffeurs.”
L’octroi d’une licence temporaire pour le transport de limousine et l’entrée accélérée dans le secteur du taxi pour les postes vacants constitue pour eux une solution à court terme. D’autres pourront bénéficier via une cellule pour l’emploi d’un accompagnement ou d’une réorientation vers un nouvel emploi (y compris dans le secteur du taxi !).
Plus d'info:
Sandra Langenus, secrétaire régionale UBT Bruxelles
+32 473 85 30 18
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