Aidez-nous à obtenir les 3000 signatures manquantes contre les SDHI tueurs d'abeilles
Il ne manque que 3 000 signatures pour franchir le cap des 400 000 soutiens à la pétition lancée par POLLINIS contre les pesticides SDHI, dont le potentiel dévastateur sur les abeilles et la santé humaine a été dénoncé à plusieurs reprises
Donnez un ultime élan à cette mobilisation cruciale pour retirer ces poisons de l’environnement, en nous aidant à rassembler les signatures manquantes !
Le temps presse : malgré tous les signaux d’alarme de la communauté scientifique, la Commission européenne pourrait renouveler une énième fois l’autorisation de mise sur le marché du boscalid, un puissant pesticide SDHI qui empoisonne déjà plus de 80 % des sols étudiés et précipite l’extinction du vivant …
Il suffirait que chaque personne qui reçoit cet e-mail arrive à mobiliser 2 ou 3 autres personnes de son entourage, pour que le cap des 400 000 signatures soit atteint et dépassé dans la journée !
Et que nous puissions organiser au plus vite un dépôt officiel de notre pétition au Parlement et à la Commission européenne à Bruxelles en soutien à l’alerte des 450 scientifiques pour le retrait des SDHI.
Et tous ensemble, montrons aux autorités européennes que les citoyens les observent, et leur interdisent de fermer les yeux une fois encore sur la toxicité alarmante des pesticides SDHI pour les pollinisateurs et l’ensemble de la biodiversité. Mais aussi pour notre santé et celle de nos enfants !
Pouvez-vous s’il vous plaît transférer d’urgence l’email ci-dessous aux personnes de votre entourage qui seraient susceptibles de se mobiliser à nos côtés, ou leur envoyer le message sur Messenger, WhatsApp ou Telegram si vous utilisez davantage ces outils pour communiquer avec vos proches ?
Vous pouvez également partager la campagne sur les réseaux sociaux pour rallier encore plus de citoyens à notre mobilisation :
Merci par avance pour votre soutien dans cette dernière ligne droite cruciale pour empêcher l'empoisonnement généralisé du vivant.
L’équipe POLLINIS
Toutes les preuves sont sur la table ! Les pesticides SDHI sont une bombe à retardement neurotoxique, cancérigène et destructrice de l’ensemble du vivant. Ils sont présents en quantités industrielles, dépassant les limites réglementaires dans tous les champs et vergers de l’agriculture intensive.
On les retrouve partout, dans les prairies et les espaces non cultivés alentour, dans les terrains de sport, et jusque chez chacun d’entre nous, dans nos appartements, dans les cheveux des enfants et les poils de nos animaux !
Ensemble, battons-nous contre les lobbys de l’agrochimie qui manipulent les procédures réglementaires pour imposer leurs poisons. Soutenez la pétition de POLLINIS et des chercheurs de l’INSERM et relayez l’alerte autour de vous, à toutes celles et ceux qui sont susceptibles de s’engager dans cette bataille essentielle pour l’avenir du vivant.
Madame, Monsieur,
Des épandages criminels de pesticides SDHI sont aujourd’hui massivement opérés aux quatre coins de l’Europe, dans l’indifférence totale des autorités et des agences sanitaires censées défendre notre santé et notre environnement.
Les effets de ces pesticides sont pourtant bien documentés.
Et le risque est immense : aucun doute n’est plus possible sur l’extrême toxicité de cette classe de pesticides mortifères pour les abeilles et pour l’ensemble du vivant !
Nous savons, ils savent :
- Que les fongicides SDHI ne tuent pas seulement les champignons, mais s'attaquent à l’ensemble de la biodiversité en empêchant le processus respiratoire des cellules – un processus commun à tous les êtres vivants (1) ;
- Que les SDHI sont PARTOUT dans l’air, le sol, l’eau, jusque dans le poil des animaux, ou les cheveux de nos enfants (2). On en retrouve même dans les vitrages de nos habitats (3) et les terrains de foot et de sport où jouent nos enfants ;
- Que les SDHI favorisent des maladies graves chez l’Homme (cancers, Parkinson, Alzheimer, etc.), dans des proportions que les agences sanitaires sont incapables de mesurer aujourd’hui (4).
Alors que toutes les lignes rouges ont été maintes fois dépassées pour toute la biodiversité ordinaire et notre propre santé, et que des actions concrètes sont nécessaires de toute urgence :
- Les substances SDHI sont toujours autorisées et commercialisées en France et en Europe, avec le blanc-seing des autorités sanitaires qui fondent leurs avis favorables sur des tests de toxicité complètement obsolètes et aveugles au mode d’action des SDHI ;
- Les SDHI continuent d’être massivement déversés sur 80 % des surfaces de blé (5), quasiment autant de cultures d’orge, les champs de tomates et de pommes de terre, la plupart des fruits (pommes, raisins, abricots, cerises…) et des légumes (carottes, choux, asperges), les vignobles…
- De nouveaux pesticides SDHI encore plus toxiques, qui attaquent d’autres cibles de la chaîne respiratoire, sont même actuellement vendus par les firmes qui dépensent des fortunes en lobbying pour préserver cet immense marché, en croissance de 20 % tous les ans (6)…
Il n’y a plus de temps à perdre :
Il manque moins de 3 000 signatures à la pétition lancée par POLLINIS pour franchir la ligne symbolique des 400 000 signatures et créer une onde de choc auprès des institutions européennes, qui feignent depuis trop longtemps d’ignorer les dégâts gravissimes des SDHI sur la biodiversité ordinaire.
Malgré le dépôt d’une pétition européenne par POLLINIS, soutenue par le Professeur Pierre Rustin et l’ingénieure de recherche Paule Bénit, les deux scientifiques du CNRS et de l’INSERM qui ont alerté dès 2017 les autorités sanitaires sur les effets toxiques des SDHI sur les cellules humaines (7)…
Malgré les plaidoiries des représentants de POLLINIS et des chercheurs devant les eurodéputés de la Commission des pétitions, à Bruxelles, prouvant pourquoi les procédures d’homologation des pesticides actuellement utilisées ne pouvaient pas mesurer véritablement les effets délétères des pesticides SDHI sur la santé humaine et l’environnement…
Malgré le fait que les députés européens aient validé notre pétition et reconnu l’importance de nos demandes…
Malgré enfin le réexamen à huis clos, le 14 juillet dernier, de la même pétition par les coordinateurs de la commission des pétitions du Parlement européen...
La Commission européenne continue d’ignorer ostensiblement l’urgence et la gravité du sujet. Pire : elle a osé envoyer pour toute réponse – à nous, citoyens directement concernés ! – un courrier énumérant tous les pesticides SDHI dont elle était en train de renouveler les autorisations (8)…
Comme pour nous signifier qu’elle ne travaillait pas pour nous, citoyens européens, mais directement pour les géants de l’agrochimie dont les bénéfices bondissent chaque année grâce à ces poisons !
Il est plus que temps de faire entendre notre colère.
S’il vous plaît, soutenez cette pétition pour montrer que POLLINIS et les chercheurs se battent au nom de toutes les citoyennes et tous les citoyens européens dans ce combat pour la vie.
Et faites circuler ce message autour de vous, à toutes celles et ceux qui pourraient se mobiliser.
Sans une pression massive sur les institutions et les pays européens, il faudra encore des années et un nouveau scandale sanitaire majeur pour obtenir le retrait des pesticides SDHI et la décontamination indispensable de l’environnement.
Sur le terrain, les données alarmantes s’accumulent :
>> Des scientifiques ont retrouvé du boscalid, le SDHI de l'industriel BASF, dans 85 % des échantillons de terre étudiés, aussi bien dans des champs agricoles que dans des prairies qu’on croyait épargnées par ce type de pollution (9).
>> Dans les champs de l’agriculture conventionnelle, ils ont relevé un taux de concentration en boscalid deux fois supérieur à la limite légale fixée par l’Union européenne – justement édictée pour empêcher toute dégradation inacceptable de la biodiversité…
Une catastrophe d’autant plus dramatique que dans cette étude, un grand nombre de pesticides SDHI pourtant très courants n’ont pas été recherchés : le penthiopyrad pour les tomates, par exemple, l’isofetamid pour les vignes, le fluopyram pour les bananes (10)…
De l’aveu même des auteurs de l'étude, nous sommes très loin de prendre la mesure de l’état des écosystèmes et du niveau d’empoisonnement du vivant par les pesticides…
Il y a urgence à opérer la décontamination indispensable de notre environnement et à préserver la biodiversité et la santé de tous.
Non seulement les pesticides SDHI sont toxiques pour les abeilles, les vers de terre, les papillons, les libellules, et endommagent l’ADN des bourdons (11)… mais ils sont aussi inutiles !
Après des années de traitement criminels des cultures alimentaires européennes par des pesticides SDHI de plus en plus dangereux pour le vivant…
… l’échec est indiscutable : les SDHI favorisent l’apparition rapide d'espèces mutantes de champignons qui renforcent leur immunité vis-à-vis des traitements chimiques (12).
Ces résistants prolifèrent et seront à terme incontrôlables !
La fable des SDHI a assez duré : seule la manne gigantesque des multinationales de l’agrochimie, qui commercialisent ces produits et mobilisent leurs immenses réseaux pour convaincre les autorités de jouer la montre malgré l’évidence de la menace, explique la longévité mortifère de ces pesticides.
Nous ne pouvons plus attendre que les agences sanitaires, en France l’ANSES et en Europe l’EFSA, osent désavouer le système infernal qu’elles défendent depuis des années.
Si nous atteignons aujourd’hui les 400 000 signatures, nous déposerons officiellement la pétition auprès des autorités.
Et nous nous battrons au nom de tous, et au nom des générations à venir, contre la mainmise des lobbys de l’agrochimie à Bruxelles et Paris, pour mettre un terme à l’empoisonnement généralisé du vivant.
Merci d’avance pour votre soutien. Et merci de relayer ce message d’alerte autour de vous, à toutes celles et ceux qui seraient susceptibles de se battre à nos côtés.
Avec espoir et détermination,
L’équipe de POLLINIS
Références
1. Bénit, P., Kahn, A., Chretien, D., Bortoli, S., Huc, L.,Schiff, M., & Rustin, P., Evolutionarily conserved susceptibility of the mitochondrial respiratory chain toSDHI pesticides and its consequence on the impact of SDHIs on human cultured cells, 2019, PLoS one
2. Beranger, R., Hardy, E. M., Dexet, C., Guldner, L.,Zaros, C., Nougadere, A., Metten, M. A., Chevrier, C.and Appenzeller B. M. (2018). Multiple pesticide analysis in hair samples of pregnant French women: Results from the ELFE national birth cohort. Environ Int 120: 43-53
3. Générations futures, Rapport de synthèse EXPORIP, novembre 2021
4. Le Monde, Pesticides et santé : les conclusions inquiétantes de l’expertise collective de l’Inserm, 1 juillet 2021
5. Terre-Net, Protection fongicide des céréales en 2013 - Stratégies fongicides 2013, le 3 janvier 2014
6. Fabrice Nicolino, Le crime est presque parfait - Les liens qui libèrent, 2019, p232
7. Libération, Alerte scientifique sur les fongicides, 15 avril 2018
8. Commission des pétitions, Pétition nº 0548/2019, présentée par Nicolas Laarman, 16 avril 2021
9. Agriculture, Ecosystems & Environment, Residues of currently used pesticides in soils and earthworms: A silent threat?, Volume 305, 1 January 2021, 107167
10. ANSES, Avis relatif à « l’évaluation du signal concernant la toxicité des fongicides inhibiteurs de la succinate deshydrogénase (SDHI), 15 janvier 2019
11. Mikhail Y. Syromyatnikova et al., Method for detection of mtDNA damages for evaluating of pesticides toxicity for bumblebees, Pesticide Biochemistry and Physiology, 2020
12. Paule Bénit et Pierre Rustin, Démonstration : les SDHI, les Strobilurines et autres pesticides sont non seulement dangereux mais aussi inutiles !, 15 août 2021