Aujourd’hui, rien n’empêche les entreprises de brandir la menace de poursuites judiciaires pour faire taire toute critique. Pour elles, c’est une simple formalité - elles n'ont même pas besoin de gagner au tribunal, quoi qu’il arrive elles en sortent gagnantes.
La tactique n’a qu’un seul but : distraire, démoraliser et détruire les journalistes, militants et lanceurs d’alertes.
Mais la Commission européenne est sur le point de proposer la première loi contre ces poursuites abusives au niveau européen. Cela pourrait changer la donne pour nous, mais seulement si cette loi est vraiment solide.
Plus de 100 000 personnes ont déjà signé une pétition commune adressée au vice-président de la Commission européenne et au commissaire européen à la Justice. Face à l’opposition de certains Etats membres, l'UE veut entendre VOTRE avis : c’est le moment d’ajouter votre signature, pour que nous leur transmettions votre message directement, à Bruxelles, la semaine prochaine :
Dites à l'UE de mettre fin aux poursuites abusives contre les lanceurs d’alertes et les journalistes !
Une régulation de l’UE visant à mettre fin aux “poursuites stratégiques contre la participation publique” (dites “poursuites-bâillons” ou SLAPP) est à portée de main, mais hélas rien ne garantit qu'elle sera suffisante.
Le harcèlement des journalistes et lanceurs d’alerte par la menace juridique est une activité très lucrative. Les entreprises et leurs avocats n'auront besoin que d'une seule faille dans cette nouvelle loi, pour n’en faire qu’une bouchée.
Une loi anti-SLAPP européenne forte pourrait fournir un niveau de protection uniforme contre les SLAPP dans toute l'UE mais aussi servir de modèle à d'autres pays.
Dites à la Commission européenne de proposer une loi européenne solide contre les poursuites-bâillons.
Les membres de SumOfUs du monde entier se sont mobilisés pour soutenir d'autres ONG et activistes confrontés à des poursuites abusives de la part d'entreprises comme Nestlé, Bayer, et aussi de gouvernements. PayPal en Allemagne a même essayé de nous faire arrêter pour avoir dénoncé ses liens avec les néonazis.
Nous devons continuer à résister au harcèlement des entreprises chaque fois qu'il se présente et cette loi européenne est une occasion que nous ne devons pas manquer. Ajoutons notre poids à celui des nombreux journalistes, environnementalistes, défenseurs des droits humains et autres organisations qui ont déjà exprimé leur soutien !