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Un label vert pour le gaz et l’énergie nucléaire dans l’UE: Greenpeace intente une action en justice contre le greenwashing

Huit entités de Greenpeace engagent une action en justice contre l'inclusion du gaz fossile et de l'énergie nucléaire dans la liste des investissements durables de l'UE. La Commission a décidé d'ajouter ces technologies polluantes à la taxonomie européenne en janvier de cette année, et le Parlement européen ne s'y est pas opposé lors d'un vote en juillet - malgré l'opposition généralisée des citoyen·nes, des climatologues, des institutions financières et des organisations environnementales.

Le 8 septembre, Greenpeace Allemagne, France, Espagne, Italie, Belgique, Luxembourg, Europe centrale et orientale et l'unité européenne de Greenpeace ont soumis une demande officielle de révision interne à la Commission. Greenpeace affirme que l'inclusion du gaz et du nucléaire dans la dite taxonomie viole le règlement sur la taxonomie, la législation européenne sur le climat et les engagements de l'UE dans le cadre de l'Accord de Paris de 2015.

"Même si l'inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie n'a pas de conséquence directe pour la Belgique, elle menace d'ajouter davantage de gaz et d'énergie nucléaire à notre mix énergétique dans les années à venir. En outre, nous devons mobiliser massivement les ressources belges pour les énergies renouvelables et l'accompagnement social  pour la rénovation des bâtiments. Tout investissement dans des centrales à gaz ou nucléaire entraîne des retards dans la réduction de nos émissions et de nos factures énergétiques [1]", explique Mathieu Soete, expert énergie chez Greenpeace Belgique.

La Commission européenne a jusqu'en février 2023 pour évaluer et répondre aux arguments de Greenpeace. La Commission pourrait se rallier à nos arguments et retirer l'ajout récent du gaz et du nucléaire à la taxonomie. Dans le cas contraire, Greenpeace portera l'affaire devant la Cour européenne de justice.

"Ce label vert sale est incompatible avec la législation européenne sur l'environnement et le climat. Le gaz est une source majeure de chaos climatique et économique, tandis qu'il n'y a toujours pas de solution au problème des déchets nucléaires radioactifs et que le risque d'accident nucléaire est bien trop important pour être ignoré. De plus, nous serons confrontés à une crise énergétique cet hiver et  de nombreuses personnes auront  de grosses difficultés à payer leurs factures d'énergie. Nous sommes outrés que les responsables de la crise climatique et énergétique soient ceux qui en profitent - alors que la plupart des familles en souffrent. La Commission européenne participe ainsi allègrement au greenwashing du gaz fossile et de l'énergie nucléaire", affirme Mathieu Soete.

Dire que le gaz est durable revient à nier la science fondamentale du climat. Actuellement, le gaz est le plus gros émetteur du secteur de l'électricité en Europe. Par ailleurs, l'Agence internationale de l'énergie a prévenu que les nouvelles centrales au gaz mettront les objectifs de l'accord de Paris hors de portée.  

L'énergie nucléaire nous impose des déchets nucléaires dangereux et utilise d'énormes quantités d'eau douce, avec un impact négatif dévastateur sur la biodiversité et la nature. En outre, la longueur déraisonnable des processus de construction (10 à 15 ans) et l'augmentation constante des coûts des centrales nucléaires montrent clairement que nous ne pouvons pas compter sur l'énergie nucléaire comme solution à la crise climatique.

Une transition énergétique accélérée, fondée sur les économies d’énergie et les énergies renouvelables, est le moyen de résoudre la crise climatique et énergétique.

Notes :

1] Le label "vert" de la taxonomie européenne pour une nouvelle centrale électrique au gaz ne s'applique que si elle remplace une centrale existante à combustible fossile solide ou liquide (charbon, lignite ou pétrole). L'investissement dans l'énergie nucléaire nécessite un plan national détaillé pour les déchets nucléaires. Donc, ni l'un ni l'autre ne s'applique en Belgique. https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/QANDA_22_712


Contact:
Bureau de presse de Greenpeace Belgique, 0032-496/26.31.91, Dit e-mailadres wordt beveiligd tegen spambots. JavaScript dient ingeschakeld te zijn om het te bekijken.