En 2005, l’Assemblée générale de l’ONU adoptait un texte controversé qui reconnaissait la responsabilité des Etats de protéger leurs populations contre les crimes de masses. En cas de défaillance de l’Etat, le texte précise que la communauté internationale a elle aussi une responsabilité, celle d’intervenir pour assurer par elle-même cette protection.
Ce texte, s’il est une avancée réelle pour éviter de nouvelles tragédies comme au Biaffra ou au Rwanda, pourrait amener à des dérives et des excès qui discréditeraient à jamais l’ONU. Les exemples de la Côte-d’Ivoire en 2009 et de la Libye en 2011 accréditent l’idée que la responsabilité de protéger est en effet un outil délicat à utiliser.
Nicolas Rousseau (avec la collaboration de Nicolas Bossut, de Nicolas Bardos-Feltoronyi et Laure Borgomano) creusent le sujet dans le livre “, Peut-on empêcher les crimes de masses ? La responsabilité de protéger à l'épreuve de la réalité,” Bruxelles, 90 p., 2012
Tables des matières
1. Introduction
2. Le cadre du droit international
3. La réalité des relations internationales
4. La formulation graduelle du devoir d’ingérence
5. L’émergence de la responsabilité de protéger
6. La responsabilité de protéger en action
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Le Darfour (2007-…)
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Le Kenya (2007-2008)
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La Libye (2011)
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La Côte d’Ivoire (2011)
7. Les débats en cours à l’ONU
8. Les recommandations de Pax Christi
9. Annexes
L'ouvrage, co-édité par Pax Christi et Couleur livres, est disponible dans toutes les bonnes librairies ou, au prix de 8€ ( + frais de port), en cliquant ici.
Rédigé le 8 janvier 2013 par: Nicolas Rousseau
Source: Newsletter de Pax Christi Wallonie - Bruxelles.