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Ce lundi 6 avril, le MOC-Bruxelles ouvre une caisse de solidarité en soutien aux travailleurs et travailleuses sans-papiers de la Ligue des travailleuses domestiques et du Comité des travailleurs sans papiers.

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Alors que les regards du monde entier sont braqués avec inquiétude sur l'évolution de la pandémie de Covid-19, qu'une grande partie des citoyens européens sont confinés chez eux, quand ils ne sont pas mobilisés par leur métier, essentiel à la collectivité, et qu'au sein même des institutions nationales et européennes tout le travail jugé non primordial a été reporté…

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Les mesures exceptionnelles prises pour lutter contre la propagation du Covid-19 ont conduit au confinement d’une grande partie de la population, y compris des femmes victimes de violence conjugale bloquées à leur domicile avec leur agresseur.

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PAR DAVID GRIFFITHS, DIRECTEUR GÉNÉRAL DU BUREAU DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
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Les souffrances causées par la pandémie de COVID-19, l’un des grands événements de notre époque, laisseront des marques longtemps après la défaite du virus. Lorsque la crise sanitaire sera terminée, de nombreuses personnes auront subi des pertes inimaginables. Beaucoup auront perdu des proches, une large partie de la population aura perdu son emploi, voire sa maison, et des centaines de millions d’êtres humains auront fait l’expérience de l’anxiété et de la solitude liées à la distanciation sociale.

Toutefois, nous aurons également gagné quelque chose : l’occasion de faire un choix.

LA PANDÉMIE : UN TRAUMATISME COLLECTIF QUI DEVRA ABOUTIR À DES CHOIX DIFFÉRENTS POUR NOTRE FUTUR

Lorsque nous émergerons de ce traumatisme collectif, nous pourrons choisir de revenir à notre ancien mode de vie. Ou alors, nous pourrons en tirer des leçons et faire des choix différents pour notre avenir.

Chacun et chacune d’entre nous a une motivation pour combattre ce virus, quelle que soit la région du monde dans laquelle nous vivons. Pour reprendre les mots de Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « c’est une occasion sans précédent de nous rassembler contre un ‎ennemi commun, un ennemi de l’humanité ».

Voir aussi : Coronavirus et droits humains | Notre dossier

Bien que cette pandémie ait entraîné des désignations honteuses et xénophobes de boucs émissaires, elle a aussi été marquée par des millions de petits actes de solidarité qui ont rapproché les gens à l’échelle locale. Si nous choisissons de rejeter le racisme et la haine, la solidarité réconfortante que nous avons observée au cours des dernières semaines peut donner lieu à des actions concrètes à grande échelle.

LE COVID-19 EST L’OCCASION DE NOUS OUVRIR LES YEUX SUR LA PRÉCARITÉ, LES INÉGALITÉS ET LE BESOIN DE SOLIDARITÉ

Nous pouvons aller au-delà du soutien à nos voisins et prendre ensemble la décision d’assurer la sécurité des personnes sans abri ou déplacées. Cette crise a ouvert les yeux de nombre de personnes sur la précarité de la situation d’autrui, et elle a mis en lumière les inégalités qui ont laissé tant d’hommes et de femmes dans le besoin urgent de trouver un refuge et d’accéder à des soins de santé. Nous pouvons et nous devons continuer de protéger ces personnes après la fin de la pandémie.

Nous pouvons refuser de nouvelles mesures d’austérité semblables à celles que de nombreux pays se sont vu imposer au cours des 10 dernières années, car les populations les plus marginalisées en sont souvent les plus touchées. Face aux profondes conséquences économiques et sociales de cette pandémie, les gouvernements devront changer leur façon d’agir.

CETTE CRISE SANITAIRE DOIT ABOUTIR À DES CHANGEMENTS RADICAUX SUR L’AUSTÉRITÉ, LA SÉCURITÉ SOCIALE, LA JUSTICE CLIMATIQUE

Nous pouvons choisir de prendre le changement climatique beaucoup plus au sérieux. Dans certaines régions du monde, l’annulation des vols et l’absence de voitures qui circulent dans les rues ont entraîné une diminution considérable des émissions polluantes. Le prix humain à payer a été incroyablement élevé ; malgré tout, lorsque cette crise sera passée, rallumerons-nous simplement les moteurs ? Ou bien choisirons-nous de nous battre pour un avenir durable, né d’une juste transition des énergies fossiles aux énergies renouvelables ? Nous sommes témoins d’actions gouvernementales et d’interventions fiscales radicales, à très grande échelle, qui visent à préserver la vie, la santé et l’économie face à une menace omniprésente. Cette expérience peut-elle nous servir de modèle pour répondre à la menace encore plus dangereuse posée à notre survie ?

Nous devons nous saisir de cette occasion de renforcer nos systèmes de santé et de revenir à une conception universelle de la sécurité sociale, soutenue par des moyens adaptés. Cette crise met déjà à nu les systèmes de santé les plus fragiles à travers le monde, y compris ceux qui reposent sur la capacité individuelle à accéder aux soins et à les payer. La pandémie a prouvé qu’il n’y a pas de protection des individus sans une protection collective de l’ensemble de la population.

Nous pouvons choisir de repenser un système de sécurité sociale adapté à cette nouvelle ère. Les personnes en situation économique précaire souffrent le plus des conséquences du COVID-19 ; c’est le résultat des inégalités. Les personnes qui vivent de l’économie informelle n’ont aucune protection sociale, alors même qu’elles fournissent des services vitaux à la société. Il en va de même pour les femmes qui réalisent la plus grande partie du travail domestique non rémunéré à travers le monde. Beaucoup de personnes qui vivent de petits boulots ne peuvent pas se permettre d’appliquer la distanciation sociale ; et pourtant, les livreurs par exemple sont indispensables à la distanciation sociale du reste de la population. Gagnerons-nous un nouveau respect pour l’importance de toutes ces formes de travail ? La pandémie lancera-t-elle la dynamique nécessaire à l’établissement d’une protection sociale plus inclusive ?

Nous pouvons réclamer la régulation de la surveillance et de l’utilisation des technologies à des fins de contrôle social. La Chine a beaucoup utilisé les technologies de surveillance lorsqu’elle tentait de suivre et de limiter la propagation du COVID-19, et ce modèle semble très attirant pour de nombreux pays. Cependant, une fois qu’elles sont mises en place, il n’est pas si facile de se passer de technologies d’une telle puissance. Pouvons-nous résister à ce pacte avec le diable, à l’installation d’outils de surveillance sophistiqués qui serait le seul moyen de protéger notre santé ?

Voir aussi : L'usage des technologies de surveillance numérique doit respecter les droits humains

RECONSTRUIRE DES RELATIONS DE CONFIANCES, BASÉES SUR LES FAITS, LA SCIENCE ET LE RESPECT DES VALEURS COMMUNES À L’HUMANITÉ

Enfin, nous pouvons choisir de reconstruire des relations de confiance. Ces dernières années, de nombreux responsables politiques ont attaqué des expertises techniques et décrédibilisé des données factuelles et la science en général, et ils en ont largement bénéficié. Ils ont tenté de faire taire la vérité en criant aux « informations fallacieuses » et en attaquant sans relâche les journalistes. Néanmoins, maintenant que nos vies dépendent si clairement de la science et de notre accès à des informations fiables et exactes, la confiance du public pour les données factuelles peut-elle être restaurée ?

Ces choix sont les nôtres ; assurons-nous de faire les bons. C’est le meilleur hommage que nous puissions rendre à toutes celles et tous ceux qui ont souffert au cours de cette pandémie.

Bron:https://www.amnesty.be/infos/blogs/blog-paroles-chercheurs-defenseurs-victimes/article/nous-pouvons-sortir-grandis-pandemie?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=NEWSLETTER

 

Cuba EvenementBruxelles, le 2 avril 2020

Appel urgent : En ces temps de coronavirus, le blocus imposé à Cuba par les États-Unis est plus irresponsable que jamais pour des raisons humanitaires et nos décideurs politiques devraient exhorter les États-Unis à le supprimer.

En ce moment, le monde entier est confronté au coronavirus. Cuba n'y échappe pas non plus. Cuba lutte contre la propagation avec le déploiement de centaines de médecins et d'infirmières et infirmiers. Le pays fait tout ce qui est en son pouvoir pour garder la crise sous contrôle et protéger la population. Les frontières extérieures sont fermées, ce qui signifie une importante saignée financière pour ce pays touristique.

Cette crise sanitaire vient s'ajouter au blocus imposé par les États-Unis à Cuba depuis plus de 60 ans. Au cours des deux dernières années, le président Trump a durci les sanctions et placé le pays dans une situation d'étranglement économique. En conséquence, d'autres pays, comme tous les pays européens, limitent également leur commerce avec Cuba.

En ces temps difficiles, les sanctions ne peuvent plus être justifiées par des raisons politiques. Le Secrétaire général des Nations unies, M. Antonio Guterrez, a appelé les 20 principaux pays industrialisés à lever, ou du moins à suspendre, toutes les sanctions contre tout pays pour des raisons humanitaires. Michelle Bachelet, Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, a déclaré : « En ce moment décisif, les sanctions devraient être assouplies ou suspendues... Dans un contexte de pandémie mondiale, les mesures qui entravent les soins médicaux augmentent le risque auquel nous sommes tous confrontés. »

C'est pourquoi nous demandons aux autorités belges et européennes d'envoyer sans délai un signal clair au gouvernement des États-Unis pour lui signifier que le maintien des sanctions est extrêmement cynique et qu’il faut mettre fin à celles-ci. Ce dont le monde a besoin maintenant, c'est de plus de solidarité.

Au cours des derniers mois, la population a commencé à ressentir clairement les effets du blocus. Les mesures du président Trump frappent l'économie cubaine dans son ensemble. En raison de l'interdiction des bateaux de croisière et des vols réguliers des États-Unis vers Cuba, quelque 600 000 touristes américains n’ont pu se rendre à Cuba. En menaçant les pétroliers d'amendes élevées, l'offre de pétrole a été réduite à 50 %. Sans énergie, sans tourisme, l'économie s'arrête, les dégâts sont énormes. Cela se traduit actuellement pour la population par de grandes pénuries de nourriture et de produits de base et de longues files d'attente dans les magasins.

Les services de santé sont l'une des principales victimes du blocus. Les principaux fabricants de médicaments ou de matériel médical moderne sont situés aux États-Unis. L'année dernière, Cuba a demandé à 57 entreprises pharmaceutiques d'acheter des produits médicaux. Seules trois d'entre elles ont répondu, en notifiant qu’elles n’en avaient pas l’autorisation. Cuba est obligé de se tourner vers des marchés plus éloignés et donc plus chers. Le blocus coûte 104 millions par an au seul secteur de la santé.

Il va sans dire qu'avec le déclenchement de la crise du coronavirus, les services de santé seront soumis à une pression encore plus forte. Le 1er avril 2020, le pays comptait 186 infections avérées (principalement des Cubains), 2 837 hospitalisations et 6 décès. Plus de 1950 Cubains et résidents étrangers récemment entrés dans le pays vivent dans des lieux de quarantaine. Les médecins généralistes et les étudiants en dernière année de médecine vont de porte à porte pour trouver les citoyens présentant des symptômes suspects. Pendant ce temps, les écoles, les gymnases, etc. sont fermés et la consigne « restez chez vous » est de mise. Les hôpitaux se préparent à une augmentation du nombre de patients.

Mais même aujourd'hui, dans ces circonstances difficiles, Cuba montre combien elle accorde d’importance à la la solidarité internationale. Pour la première fois dans sa longue tradition humanitaire, des équipes d'aide médicale expérimentées viennent dans les pays européens, notamment en Italie et à Andorre. Cuba a déjà envoyé des équipes médicales expérimentées dans six pays pour les aider dans leur lutte contre le coronavirus. Cuba est le seul pays qui a autorisé un bateau de croisière britannique avec des passagers infectés à bord à accoster, permettant ainsi un rapatriement en toute sécurité. Continuons-nous à accepter que les États-Unis maintiennent le blocus contre Cuba ? Nous demandons aux gouvernements belge et européen d'envoyer sans délai un signal clair au gouvernement des États-Unis pour qu'il cesse de maintenir les sanctions.

Avec mes meilleures salutations ,

Au nom de la Coordination pour la levée du blocus,
Wim Leysens
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0495 71 02 54
https://stopdeblokkade.be/ ou https://nonaublocus.be/


Vous pouvez nous contacter pour obtenir davantage d’information ou pour prendre des dispositions pratiques concernant les initiatives. Nous aimerions également que vous nous teniez informés des initiatives prises.

Dringende oproep: In deze corona-tijden is de VS-blokkade tegen Cuba om humanitaire redenen meer dan ooit onverantwoord en dienen onze beleidsverantwoordelijken bij de VS aan te dringen om ze af te bouwen

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The ITUC has called on the international financial institutions at their Spring Meetings next week to put in place an urgent and comprehensive plan in response to the economic destruction caused by the COVID pandemic, with jobs and social protection at the centre.

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Dans De Standaard du 28 mars 2020, Ruud Goosens titre ainsi son article. Il constate que les partisans de la ligne dure néolibérale abandonnent maintenant la discipline budgétaire et nationalisent les services publics précédemment privatisés à un rythme record.

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C’est le titre de l’éditorial dans De Standard du 19 mars 2020. Bart Sturtewagen termine cet éditorial en déclarant : « Les stratégies qui déterminent comment ce fardeau sera réparti entre les différents acteurs économiques doivent maintenant être écrites.

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There is something profoundly disturbing about this crisis. The results are frightening: ten thousands of deaths, hundred thousands of sick people, major cities in lockdown, an economic collapse…

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